Lettre ouverte à Jean Jouzel

Monsieur,
Vous venez ce matin sur l’antenne de France Bleu Loire Océan de vous déclarer défavorable au transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique à Notre Dame des Landes en raison de l’augmentation des Gaz à effet de serre, des principes de la COP21 et des potentielles capacités d’extension de Nantes-Atlantique.

Permettez-nous de vous rappeler quelques éléments majeurs qui fondent ce transfert, totalement en phase avec les principes de la COP21, et que vous semblez manifestement ne pas connaître ou que vous avez oubliés:
– Le transport aérien est responsable de moins de 3% des Gaz à Effet de Serre dans le monde et ce n’est pas le transfert de l’aéroport actuel à Nantes-Atlantique, même pour atteindre un trafic de 9 millions de passagers en 2065 qui changera cette proportion.
– Ce transfert permettra de concevoir une infrastructure qui divise par 3 la consommation en énergie par passager à travers notamment une conception basse consommation de ses bâtiments qui en fera le 1 er aéroport HQE en France.
– Ce transfert se fera sur une infrastructure disposant de 2 pistes qui permettront de diminuer les temps d’attente en vol et de roulage au sol, synonyme d’économie de kérosène.
– Ce transfert se fera sur une infrastructure imperméabilisant moins de 10% des 1200ha de la concession, le reste étant composé principalement d’espaces verts et agricoles…
– Ce transfert permettra de répondre à la première nuisance environnementale d’un aéroport – le bruit !- en la divisant par 50 (moins de 900 personnes impactées à Notre Dame des Landes contre 42.000 à Nantes et 80.000 à terme). Le réaménagement sur place pour accueillir 9 millions de passagers en 2065, c’est-à-dire plus que doubler le trafic, est inenvisageable en raison du survolde Nantes à basse altitude avec une piste dans l’axe de la ville, cas unique en France et en Europe.
– Ce transfert permettra d’éviter le survol du lac de Grand-Lieu, zone Natura 2000 protégée par la convention internationale RAMSAR sur les zones humides qui rend toute extension soumise à des contraintes juridiques insurmontables dans le cadre d’une extension à horizon 50 ans.
– Toute extension de la piste serait soumise à la loi littoral du lac de Grand-Lieu qui interdit toute extension de piste de l’aéroport actuel.
– Ce transfert permettra de libérer plusieurs centaines d’hectares sur le site de l’actuel aéroport permettant notamment de loger plus de 15 000 habitants et de répondre ainsi favorablement,selon un principe de densification urbaine, aux 2000ha de terres agricoles pris chaque année sur le territoire par une urbanisation trop horizontale.
– Ce transfert permettra ainsi de lutter contre l’extension de l’aire urbaine, de limiter les déplacements de voitures, source de pollution, de consommation d’énergies fossiles et d’émission de gaz à effet de serre.
– Ce transfert s’accompagne de la mise en place par le Conseil Départemental de Loire-Atlantique d’une zone de Protection des Espaces Agricoles ou Naturels périurbains (PEAN) de 17 000 ha entre le futur aéroport et l’agglomération nantaise afin de limiter l’étalement urbain, pérenniser l’activité agricole, tout en encourageant l’utilisation de pratiques respectueuses de l’environnement.
– Ce transfert s’inscrit par ailleurs de façon équilibrée dans le projet de développement de la métropole Nantes Saint-Nazaire traduit par le Schéma de Cohérence Territoriale voté en 2007 à l’unanimité par les élus de la métropole, dont les Ecologistes.
Par ailleurs, nous vous rappelons que Bruxelles a validé ce transfert par la voix de Karl Falkenberg, Directeur Général de l’environnement de la commission européenne le 28 mars 2014 qui a déclaré : « le site de Notre Dame des Landes, situé en dehors de toute zone Natura 2000, abrite des espèces protégées mais qui sont présentes dans beaucoup d’autres endroits en France. Ces espèces seront déplacées avant les travaux qui ne porteront donc pas atteinte à leur survie. La commission a fondé son avis en constatant tant sur la loi sur l’eau, sur les directives habitat ou sur les espèces protégées, qu’aucune infraction de l’Etat français n’avait été constaté. Elle a fondé sa décision sur le respect des législations réglementaires européennes et une évaluation jugée satisfaisante des mesures de compensation »
Plus que jamais, pour l’avenir du Grand Ouest mais aussi pour l’affirmation des principes écologiques, démocratiques et juridiques dans notre pays, nous estimons qu’il est grand temps de dire stop à la supercherie des opposants au transfert de Nantes-Atlantique à Notre Dame des Landes et de dire lancer ce projet totalement en phase avec les principes de COP21. Restant à votre disposition pour toute précision complémentaire, nous vous prions de croire, Monsieur, à l’expression de nos respectueuses salutations.

Vous avez dit protection environnementale ?

Vous avez dit protection environnementale ?

L’aéroport de Nantes-Atlantique protégerait le lac de Grand lieu !

Nous n’y croyons pas un instant et ce n’est pas le « rapport confidentiel » dénoncé par le canard enchaîné, qui n’est en fait qu’une simple note sans analyse complémentaire, qui nous fera changer d’avis.

Mais poussons le raisonnement jusqu’au bout. Si l’existence d’un aéroport est capable de protéger un espace naturel, alors construisons vite l’aéroport du Grand Ouest à Notre Dame des Landes car il protégera également et de la même façon l’environnement que les opposants sont tant acharnés à défendre.

Par contre qui protège les hommes et les femmes qui subissent depuis tant d’années les nuisances sonores et environnementales liées au survol à basse altitude de notre agglomération ? Où sont ces soi-disant défenseurs de l’environnement quand il s’agit des personnes impactées par ces nuisances.

Nous sommes tous soucieux de protéger la faune et la flore mais pensons aussi et surtout à protéger l’espèce humaine.

Dominique Boschet

Président de l’ACSAN

à Mesdames et Messieurs les Élus

à Mesdames et Messieurs les Elus,

Notre association créée en 2002 a pour objet « la défense des intérêts des nantais et habitants de l’agglomération nantaise concernés par le survol des avions issus du trafic aérien de l’aéroport Nantes-Atlantique ».

« Elle vise à exprimer les problèmes de sécurité et de nuisances sonores et environnementales liés aux mouvements aériens, notamment dans les instances consultatives de suivi de l’activité de l’aéroport ».

Vous contacter nous paraît indispensable car nous sommes à un moment crucial pour le devenir de l’aéroport du Grand Ouest, puisque l’engagement de l’Etat pour commencer les travaux à l’automne va désormais être lié à une consultation proposée par le Président de la République.

Les caricatures et les vraies-fausses expertises des opposants au transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique nécessitent de rappeler quelques vérités sur les raisons qui ont amené l’Etat et les collectivités à proposer et soutenir cette opération et la grande majorité de la population impactée par l’actuel aéroport à s’en réjouir.

La mise en cause permanente de la probité des élus que vous êtes, de la déontologie des services de l’État qui participent avec beaucoup de rigueur aux études et à la mise en œuvre du transfert, et le dénigrement continu des expertises et analyses de la DGAC, seul expert reconnu au niveau européen et international, sont inacceptables.

Les violences engendrées lors des manifestations organisées par ces opposants (faut-il rappeler le saccage du centre ville de Nantes dont le coût pour la collectivité s’est élevé à plus d’un million d’euros), la pression sur la population, et je pense tout particulièrement aux habitants des communes situées dans le secteur de Notre Dame des Landes (faut-il rappeler les dégradations et insultes commises à l’encontre des habitants porteurs d’une pétition demandant l’évacuation de la ZAD), sont tout aussi insupportables.

Les procédures démocratiques remises en cause régulièrement par ces mêmes personnes ont pour seul but de bloquer le début des travaux. Toutes les impostures sont bonnes pour faire reculer l’échéance : le déni de la forte croissance du trafic aérien dans un premier temps avec une critique systématique des chiffres prévisionnels du trafic qui se sont pourtant avérés bien en deçà de la réalité, puis le projet d’une piste transversale « facilement réalisable » qui s’est avéré irréaliste, et désormais l’affirmation d’une possibilité de maintien de l’aéroport actuel réaménagé, proposition reposant sur des contre-vérités qu’il nous faut dénoncer.

Tout réaménagement de l’aéroport actuel, et la révision du Plan d’Exposition au Bruit des aéronefs qui l’accompagnerait, nécessiteraient des enquêtes publiques qui conduiraient à une impasse, du fait de l’opposition massive des habitants impactés à qui on a promis le transfert.

Les leaders de ces opposants le savent pertinemment mais réussissent à séduire une partie de la population avec des slogans simplistes et réducteurs, alors qu’une analyse un peu fine de ces assertions gratuites et la lecture des études disponibles ne peut qu’amener à en constater le caractère délibérément mensonger.

Nous ne pouvons que dénoncer le mépris de ces opposants pour les 40000 habitants de l’agglomération nantaise aujourd’hui impactés par les nuisances de l’aéroport, et pour les 80000 qui le seraient demain si on suivait leurs préconisations.

C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité vous transmettre plusieurs documents qui d’une part soulignent l’intérêt à réaliser ce transfert et d’autre part apportent un éclairage sur les 10 contre-vérités développées par les prétendus « ateliers citoyens » pilotés par les associations opposées au transfert.

L’enjeu est de taille et concerne l’avenir de vos territoires, c’est pourquoi nous sommes certains que vous saurez faire le meilleur usage possible des documents joints.

En vous remerciant à l’avance de l’attention que vous ne manquerez pas de porter à cette démarche .

Notre association est à votre disposition pour participer à des réunions d’information sur vos territoires.

Dominique BOSCHET

acsan.asso@gmail.com

L’ACSAN prend acte de la décision du Président de la République d’organiser un référendum local

L’ACSAN prend acte de la décision du Président de la République d’organiser un référendum local sur le transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes.

Nous regrettons vivement qu’après tant de procédures démocratiques et juridiques, ce projet ambitieux et d’intérêt général pour tout le Grand Ouest soit repoussé une fois de plus.

Notre soutien aux populations, impactées par le survol à basse altitude de l’agglomération nantaise et subissant la pression des zadistes autour du futur aéroport, reste entier et nous espérons que le contour de la consultation donnera principalement la parole à ces populations particulièrement touchées par ce transfert.

L’ACSAN est résolument favorable à ce transfert et participera activement aux réunions et débats qui précéderont ce référendum.

Dominique Boschet

Président de l’ACSAN

Mme Verchère en pleine projection mentale !!! Ou « Comment cacher ses propres mensonges derrière un pseudo-mensonge d’État »…

Mme Verchère en pleine projection mentale !!!

Ou « Comment cacher ses propres mensonges derrière un pseudo-mensonge d’État »…

La Co-Présidente du Cedpa, égérie de l’Atelier-Citoyen, se réfugie désormais dans la dénonciation d’un pseudo puissant et gigantesque complot, fourbi par les fonctionnaires qui seraient tous corrompus (elle a été elle-même fonctionnaire), par les élus locaux ou nationaux corrompus également (elle a été elle-même élue, notamment Maire de la Commune de Bouguenais), par la justice inféodée au Pouvoir et aux Grandes Entreprises et par des Bureaux d’Études à la botte…

L’outrance du propos n’est-il pas de nature à trahir une certaine confusion qui s’empare des opposants au transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique vers le site de Notre-Dame-des-Landes, face à la négation de leurs arguments fallacieux et mensongers ?

Par exemple :

– les prévisions d’évolution du trafic de l’aéroport de Nantes-Atlantique étaient qualifiées de farfelues et mensongères (cf. le document « Un transfert à haut risque » – 1997 qui stipulait que les 4 millions de passagers ne devaient être atteints qu’en 2036!) ; le résultat de 2016 est de 4,4 millions de passagers, soit plus que ce qu’annonçaient les experts !
Bravo les experts. Honte aux opposants manipulateurs !

– la solution miracle de la construction d’une nouvelle piste perpendiculaire à l’actuelle piste de Nantes-Atlantique, supprimant le risque et les nuisances liés au survol de Nantes et Saint-Aignan-de-Grand Lieu, réalisable pour un coût dérisoire, qui n’affecterait aucune zone habitée, sans problème, notamment écologique, et même certifiée et validée comme génératrice de fortes recettes par un bureau d’études étranger !!!
Disparue des écrans radar… Elle n’apparaît plus nécessaire aux opposants !
Et pour cause, elle impactait des zones Natura 2000 et de nouveaux habitants et nécessitait le déplacement de nombreuses activités !

– les milliards donnés à Vinci pour la construction et l’exploitation de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, financés par une augmentation sans fin de l’imposition des contribuables locaux, quand la conservation de Nantes-Atlantique ne coûterait quasiment rien ! Madame Cosse, Secrétaire nationale d’Europe-Écologie-Les-Verts, déclarait même sur Europe N°1 le 20 décembre 2013 : « Savez-vous combien ça coûte Notre-Dame-des-Landes ? 15 milliards ».
Mensonge encore ! Du délire total ! Tout lecteur attentif du contrat de concession, relèvera que la construction et l’exploitation de cet aéroport se fera aux risques et péril du concessionnaire ; qu’il y a une contribution initiale des collectivités publiques (131M€ soit environ un peu moins de 30% de l’investissement initial de la phase 1 d’ouverture pour 4,5 millions de passagers), forfaitisée à la signature du contrat en 2010, remboursable sur les bénéfices ultérieurs de la concession par une clause de retour à meilleure fortune (quasi unique dans ce type de contrat jusqu’à présent) ; et qu’il n’y aura jamais aucune participation à d’éventuels déficits d’exploitation.

La calomnie et le mensonge poussés à leur paroxysme, ne semblent plus être que les seuls argumentaires qui animent les opposants au transfert.

Et l’ancienne élue abandonne ses anciens administrés comme le reste des habitants impactés à leur sort… ce n’est pas grave les avions feront moins bruit dans le futur !!!
Sauf qu’ils risquent d’être plus nombreux et que les modalités d’approche de l’aéroport risquent d’en être modifiées, avec plus de zones densément urbanisées survolées !

Nous conclurons donc ce bref commentaire d’un soi-disant « document événement sur Notre Dame des Landes », par un moment littéraire qui conforte notre analyse et réveillera peut-être des souvenirs chez une agrégée de lettres classiques.

« Messieurs, disait un fameux délateur

Aux courtisans de Philippe, son maître :

Quelque grossier qu’un mensonge puisse être,

Ne craignez rien, calomniez toujours.

Quand l’accusé confondrait vos discours,

La plaie est faite; et, quoiqu’il en guérisse,

On en verra du moins la cicatrice. »

Jean-Baptiste Rousseau

Mme Verchère se réfugie dans la théorie du complot et le mensonge d’État !

Mme Verchère se réfugie dans la théorie du complot et le mensonge d’Etat !

Mme Verchère, dans ce qui voudrait être un « document-évènement sur Notre Dame des Landes » montre enfin ce qu’elle représente : une fonctionnaire qui met en cause la probité des fonctionnaires, et une ancienne élue qui accuse les élus de manipulation, dénonce les procédures démocratiques dans notre pays et oublie les habitants de l’agglomération et ses anciens administrés qui peuvent continuer à subir les nuisances sonores et environnementales liées au trafic aérien en continuelle expansion.

Mme Verchère se réfugie désormais dans la théorie du complot, dans le mensonge d’État.

Des mensonges,  il y en a beaucoup ?

  • Les prévisions d’évolution du trafic peut-être, niées dans un premier temps par les opposants, alors que les chiffres réels sont bien supérieurs aux estimations qui ont été tant contestées.

  • Les affirmations sur une piste transversale « facilement réalisable », proposition que les opposants ont abandonné devant la réalité des difficultés constatées.

  • Le réaménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique désormais, dont l’étude réalisée par le seul expert reconnu, la DGAC, souligne le manque total de réalisme dans les propositions.

Aucune contestation ne pourra nier les faits : une agglomération en pleine expansion et un aéroport en plein développement enclavé dans cette agglomération. La seule solution de bon sens est le transfert anticipé par les élus.

Dominique BOSCHET,

Président de l’ACSAN

ENCORE des études complémentaires Mme Royal ?

ENCORE des études complémentaires Mme Royal ?

C’est la remarque de la journaliste sur France 5 lors de l’interview.

Cet « ENCORE » est très significatif, puisque cela fait plus de 40 ans que le transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur le site de Notre Dame des Landes a été préparé et près de 15 ans que sa réalisation fait l’objet d’études, de procédures de concertation, d’enquêtes publiques, de contestations juridiques et de jugements constants en faveur de la poursuite de sa réalisation.

Est-ce trop long ? Sans doute pas pour ce type de grand projet d’aménagement du territoire pour lequel les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux sont complexes.

Dans les Grands Débats publics engagés récemment, notamment en matière ferroviaire, tout le monde sait qu’il faudra une vingtaine d’années pour aboutir ; pour Notre Dame des Landes on est dans cette norme, avec une hypothèse de mise en service 20 ans après le Débat de 2002 !

Voir s’il y avait des projets alternatifs ou complémentaires, comme semble le souhaiter la Ministre n’a plus de sens aujourd’hui. Les alternatives proposées ont été étudiées, analysées et pour partie abandonnées par les opposants eux-mêmes.

Il ne peut s’agir d’un réaménagement de l’aéroport actuel, si du moins la Ministre a lu les études produites par ses propres services qui montrent les coûts d’un tel projet, ses effets en matière de trajectoires et nuisances sonores au-dessus de l’agglomération nantaise, et les enjeux environnementaux associés notamment aux zones Natura 2000 voisines. L’ACSAN et les 80.000 habitants de l’agglomération nantaise qui seraient impactés sauraient rappeler devant les tribunaux que le transfert de cette plate-forme a été déclaré d’utilité publique et qu’on ne peut se moquer impunément de ces habitants.

Il ne peut non plus s’agir d’une piste transversale à Nantes-Atlantique, ce projet que les opposants qualifiaient de « facilement réalisable » a été « oublié » par ces derniers devant les contraintes techniques (piste en travers des vents dominants !), environnementales (enjeux des zones Natura 2000 voisines, …), sociales (nouveaux habitants impactés) ou économiques.

Et comment croire que ce pourrait être le choix d’un autre site tiré d’un chapeau, sur lequel on retrouverait, comme à Notre Dame des Landes, les enjeux d’agriculture, de Loi sur l’Eau, de présence d’espèces protégées, d’accessibilité, …

Un nouveau temps de « dialogue, ou de nouvelles études de projets alternatifs n’y changeront rien, le transfert de Nantes Atlantique est prêt à se réaliser, sauf si l’Etat décidait de rompre tous ses engagements, d’oublier les plus de 150 jugements rendus en faveur de l’opération et de se faire dicter sa loi par un ensemble hétéroclite d’activistes s’opposant à l’Etat de droit.

Dominique BOSCHET,

Président de l’ACSAN

Une décision de justice logique et cohérente

Une décision de justice logique et cohérente

Fondée sur l’occupation anormale de bâtiments et de terres depuis le jugement d’expropriation et le versement des indemnités, la décision rendue ce jour était attendue car en cohérence avec notre Etat de droit. Il faut rappeler que les conditions de départ sont très favorables et que celles-ci ont été acceptées à l’amiable par la grande majorité des personnes concernées.

Contrairement aux affirmations des opposants, les recours, dont la levée conditionnait le début des travaux, sont ceux déposés à la date du 4 mai 2012 et il y a bien longtemps que ceux-ci ont été jugés et rejetés. La stratégie des opposants étant de bloquer toute avancée dans ce dossier, ils continueront indéfiniment à déposer des recours qui, bien évidemment, ne concernent plus les engagements du chef de l’ETAT.

Nous attendons désormais avec impatience le début des travaux, notamment ceux permettant l’accès au site proprement dit de l’aéroport, qui concrétisera encore plus les engagements pris auprès des dizaines de milliers d’habitants de l’agglomération qui subissent les nuisances sonores et environnementales.

Dominique BOSCHET

Président de l’ACSAN

Comment la parole du Président de la République est manipulée par les opposants au transfert de l’aéroport

Comment la parole du Président de la République est manipulée

par les opposants au transfert de l’aéroport

À de nombreuses reprises les opposants font état dans les médias de la parole donnée par le Président de la République. Ils affirment que le Président s’est engagé à ne pas commencer les travaux de l’aéroport tant que tous les recours ne sont pas levés.

De quels recours parle-t-on ? A quelle réalité s’applique ces propos?

En 2012, quelques opposants ont entamé une grève de la faim. Pour des raisons humanitaires, un accord a été trouvé pour que cesse cette grève de la faim. Suite aux déclarations du Président de la République dans les médias, une réunion s’est tenue avec l’ensemble des opposants. Le relevé de décisions à l’issue de cette réunion précisait : « Ils souhaitent qu’il n’y ait pas d’expulsion avant la fin des recours déposés à la date du 4 mai devant le Conseil d’Etat, la Cour de cassation et le conseil constitutionnel.

Cette déclaration concerne les exploitants agricoles et les habitants de la zone de la DUP, installés sur la zone avant la déclaration d’utilité publique, ayant refusé à ce jour les procédures amiables. »

Il y a bien longtemps que ces recours ont été jugés et rejetés. Par souci de légalité, le gouvernement a même attendu bien après le rejet des derniers recours relatifs à la loi sur l’eau et à la protection des espèces protégées.

La stratégie des opposants étant de bloquer toute avancée dans ce dossier, ils continueront indéfiniment à déposer des recours qui, bien évidemment, ne concernent plus les engagements du chef de l’ETAT.

Les opposants se moquent éperdument des nuisances subies par des dizaines de milliers d’habitants de l’agglomération en introduisant sans cesse des procédures dilatoires.

Dominique BOSCHET

Président de l’ACSAN