Les réponses à vos questions

Des réponses à vos questions

Sur le maintien et réaménagement de Nantes-Atlantique :

L’aérogare de Nantes Atlantique pourrait-elle être conservée et aménagée pour un coût raisonnable ? Non, car les coûts de réaménagement sous exploitation seraient bien plus importants que ceux de création de la nouvelle plate-forme.

La piste unique de Nantes-Atlantique peut-elle être simplement rénovée ? Non, c’est bien la structure générale de la piste qui devrait être refaite, avec une suppression de bosses, impliquant un arrêt d’exploitation d’un à plusieurs mois, comme le confirme le récent rapport des experts demandé par la Ministre de l’Ecologie.

Serait-il possible de réduire sensiblement le bilan énergétique de Nantes Atlantique ? Probablement oui, mais sous réserve d’une rénovation complète des bâtiments, sous exploitation, avec un coût supérieur à celui d’un ouvrage neuf.

Les trajectoires d’arrivée et de départ de Nantes Atlantique peuvent-elles être améliorées pour réduire les nuisances ? Non, les actuelles trajectoires en continu, avec une pente de 3,1 degrés, sont celles retenues dans tous les grands aéroports européens, en cohérence avec les caractéristiques des avions.

La desserte en transports collectifs de Nantes Atlantique pourrait-elle être nettement améliorée ? Oui bien sûr, un prolongement du tramway serait possible, mais pour un coût d’investissement et d’exploitation bien plus important que les navettes bus qui répondent aux enjeux du trafic actuel. Par contre il est irréaliste d’envisager une desserte par la voie ferrée de Pornic.

Le maintien de Nantes-Atlantique pourrait-il se faire sans augmenter les nuisances sonores sur l’agglomération ? Non, malgré les affirmations mensongères des opposants. Les expertises de la DGAC sont formelles, si la modernisation des avions permettrait de limiter les nuisances liées aux décollages, elle n’empêcherait pas l’augmentation, en lien avec celle des trafics, des nuisances de bruits aérodynamiques liées aux atterrissages Et la création inéluctable d’un ILS pour la piste 21 entraînerait l’intégration de tout le centre de Nantes dans les zones soumises à réglementation de protection contre le bruit.

Le maintien de Nantes-Atlantique protègerait-il le lac de Grand-lieu ? Non, la protection du lac de Grand Lieu relève de la loi littoral. En outre ce site naturel exceptionnel est classé Natura 2000, ce qui le rend intouchable, et protégé également par la convention RAMSAR sur les zones humides.

Sur le coût de Notre Dame des Landes :

Le transfert de l’aéroport engage-t-il fortement les finances publiques ? Non, puisque le contrat est aux risques et périls du concessionnaire et qu’il ne mobilise que 130M€ d’argent public (moins de 10km de ligne TGV) en avance publique remboursable. A noter que le transfert contribuera, contrairement aux assertions des opposants, à réduire les flux de traversée de la Loire, puisqu’environ 70% des usagers sont nord-Loire

Le transfert de l’aéroport à NDDL génère-t-il un coût sans commune mesure avec celui d’une évolution de Nantes Atlantique ? Non, les expertises de la DGAC montrent que le réaménagement de Nantes- Atlantique coûterait largement autant que la construction de NDDL. Les opérations associées de desserte routière ou ferroviaire relèveront de logiques d’aménagement régional allant bien au-delà de l’enjeu aéroportuaire.

Le transfert de l’aéroport impliquerait-il une perte d’emplois pour le pôle sud-Loire de l’agglomération nantaise ? Non, bien au contraire, puisque cela permettra l’implantation d’entreprises sur le site actuel de l’aéroport, l’extension de l’IRT Jules Verne (5000 emplois dont 1000 de chercheurs)et du Technocampus autour d’Airbus, cela dynamisera le BTP pour la construction de 6000 logements…

Le transfert de l’aéroport aura-t-il un effet favorable pour l’urbanisation durable de la métropole ? Oui, puisque ce transfert supprimera la réglementation liée à l’existence actuelle du Plan d’Exposition au Bruit (PEB), réglementation qui empêche la construction et la rénovation de bâtiments dans certaines zones sensibles. Cette impossibilité d’accueillir des habitants dans ces zones contribue à l’augmentation de l’aire urbaine, de personnes qui se logent à plusieurs dizaines de kilomètres de l’agglomération et qui par leur déplacements, le plus souvent en voiture, consomment de l’énergie fossile et produisent des gaz à effet de serre.

Cette implantation horizontale représente une destruction de terres agricoles et d’espaces verts bien supérieurs aux espaces concernés à NDDL.

Une densification raisonnée permettra la construction de 6000 logements à l’intérieur du périphérique dans une zone desservie par les transports publics et proche des commerces.