Consultation publique

L’annonce d’une consultation publique sur le Projet de Protection du Bruit dans l’Environnement (PPBE) de Nantes-Atlantique et sur l’arrêté concernant de nouvelles restrictions d’exploitation destinées à limiter les nuisances, a été publiée dans la presse le 14 avril dernier.
Cette consultation publique se déroule du jeudi 29 avril au jeudi 29 juin pour le PPBE, jeudi 29 juillet pour l’arrêté de restriction.


Chaque participation est essentielle pour exprimer nos attentes et relayer les demandes que nous avons pu exprimer en Commission Consultative de l’Environnement (CCE) de l’aéroport et non insérées dans ce projet de PPBE.
Pour participer, il suffit d’aller sur le site internet : http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=forum&id_article=2367#mon_ancre

et présenter vos observations et demandes en ligne.

Afin de vous faciliter la tâche, je vous communique les demandes d’amendement émises lors de la CCE par les deux collèges « associations » et « élus ». Certaines ont fait l’objet « d’engagements » de l’Etat a posteriori. Mais il est important que le plus grand nombre d’entre vous vienne appuyer les demandes formulées par ces deux collèges. 
Une version complète plus technique « contribution des membres de la CCE… » et une version simplifiée et allégée « points essentiels… » pour une lecture rapide.
Merci à l’avance pour votre précieuse contribution.

Contribution-membres-CCE_Projet-PPBE_-250221

Version simplifiée :

Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) de l’Aéroport de Nantes-Atlantique

Points essentiels pour la consultation publique

1- Le projet de l’État envisage une progression de 10% de la population exposée aux nuisances de l’aéroport, comme indiquée p 99 du document projet de PPBE. Sachant que la référence pour cette donnée est 2019, l’année la plus forte en termes de trafic, sachant également que le PPBE a théoriquement pour objectif de diminuer les nuisances auprès de la population, cette prévision est inacceptable. Par ailleurs, la réactualisation des cartes INSEE et IRIS sur l’année 2019 est indispensable, sachant que les prévisions faites sont sur la base de données démographiques 2016.


2- Les services de l’Etat doivent trouver les moyens de pallier la baisse de la TNSA conséquente à la crise sanitaire afin que les riverains ne pâtissent pas de cette situation, tant pour les travaux d’isolation, nécessaires immédiatement, que pour le droit de délaissement et l’aide à la revente. Les élus doivent être associés au travail de révision des critères qui définissent la zone du droit de délaissement et celle de l’aide à la revente, celle-ci devant concerner tout propriétaire avant la date d’abandon du transfert (17 janvier 2018).


3- Afin de réduire le bruit, plusieurs mesures sont nécessaires :
• Supprimer l’usage des APU et des groupes électrogènes, au profit d’alimentation électrique par réseau directement aux postes de stationnement des avions.
• relever l’altitude d’approche au-dessus de St-Aignan de Grand Lieu et Nantes-Bouguenais très rapidement.
• Eviter le survol de La Chevrolière et Bouaye, pour les décollages vers le sud (21).
• Mettre en place de procédures et trajectoires de moindre bruit au décollage face au nord


4- Enfin des restrictions d’exploitation sont indispensables
• Supprimer la planification des vols de minuit à 6h, interdire les vols d’avions bruyants de 22h30 à 24h et de 6hà 7h. (18 EPNdB) dès à présent.
• Interdire vols des petits aéronefs et aviation de loisir.


5- Des études sont à réaliser pour
• Faire évoluer la classification des avions
• Préciser les impacts sur la santé et l’environnement
• Consolider et favoriser l’accès à Maestro (suivi des trajectoires réelles des avions). Permettre le dépôt de plaintes en ligne.

Informations sur le droit de délaissement et l’aide à la revente La loi de finance du 29 décembre 2019 prévoit le droit de délaissement et indique la publication du décret d’application au plus tard le 30 juin 2020. Ces décrets viennent tout juste d’être publiés ! La période retenue (décembre 2010 à janvier 2018) pour être éligible à ces mesures  (P4 et P5) est beaucoup trop restrictive, ce qui amène une inégalité de traitement sur le même territoire. 

Il faut demander à ce que les critères retenus pour définir ces zones soient revus avec nos élus et que tout propriétaire avant la date d’abandon du transfert par l’Etat ( 17 janvier 2018) soit éligible à ces mesures.

48 maisons sont concernées par le droit de délaissement, 1048 biens sont éligibles à l’aide à la revente. A titre de comparaison, je vous transmets un document qui vous indique les zones qui devraient être concernées sur l’agglomération nantaise, si les mesures prises pour Notre Dame des Landes avaient été appliquées à Nantes-Atlantique. Alors quand on nous parle de mesures exceptionnelles cela prête à sourire !

Le droit de délaissement
Le droit de délaissement permet aux propriétaires éligibles de demander à l’État d’acquérir leur bien. Il concerne les propriétés riveraines situées autour de l’aéroport dans une zone où le bruit est fort (indice Lden supérieur ou égal à 62 dB). Le prix d’achat doit compenser l’éventuelle moindre plus-value ou dépréciation de leur propriété en raison du maintien de l’aéroport sur le site de Nantes-Atlantique.
Retrouvez les conditions d’éligibilité et la procédure à suivre :

https://www.reamenagement-nantes-atlantique.fr/droit-de-delaissement

L’aide à la revente
L’aide à la revente permet aux propriétaires éligibles de compenser une partie de l’éventuelle moindre plus-value ou dépréciation de leur bien en raison du maintien de l’aéroport Nantes-Atlantique lors de sa vente. Elle concerne les propriétés riveraines de l’aéroport situées dans une zone où le bruit aérien est modéré (indice Lden compris entre 55 et 62 dB).
Retrouvez les conditions d’éligibilité et la procédure à suivre :

https://www.reamenagement-nantes-atlantique.fr/laide-la-revente

Avis défavorable sur le projet de PPBE

Lors de la dernière réunion de la Commission Consultative de l’Environnement, un avis défavorable a été donné sur le projet de PPBE soumis aux membres de cette instance.
Comme nous vous l’avions indiqué précédemment, le manque d’ambition, les moyens exceptionnels non garantis, certains coûts à la charge des contribuables de ce territoire dont le vote a été bafoué, le manque de transparence sur la concession, l’absence d’échéancier concret pour certaines mesures… ont conduit les membres de cette CCE à demander  le report de ce vote, afin que des amendements soient intégrés à ce document pour mieux protéger la population.
Malgré un remarquable travail collectif des élus et des associations réalisé dans un esprit constructif en seulement 12 jours, durée très limitée que l’on a bien voulu nous octroyer, malgré une mise en forme extrêmement concrète de nos propositions, le projet de PPBE a été à nouveau soumis à l’avis de la CCE, dans son état initial, sans qu’aucun des amendements proposés ne soit intégré à ce texte.
Bien évidemment, élus et associations ont confirmé un avis défavorable, car en l’état ce document n’apporte pas les garanties attendues et ne protège pas suffisamment la population.
Je vous communique, dans le document joint, le détail de ces propositions. Elles peuvent vous être utiles pour exprimer vos attentes lors de la prochaine consultation publique.

La consultation publique sur le projet de PPBE et sur l’arrêté de restriction d’exploitation de l’aéroport de Nantes-Atlantique

Votre participation à celle-ci est essentielle puisque les amendements à ce projet seront éventuellement adoptés à l’issue de cette consultation en prenant en compte les avis exprimés. Cette consultation se déroulera en ligne sur 2 mois pour le projet de PPBE, dates non encore connues mais probablement en avril/mai 2021 sur 3 mois pour l’arrêté de restriction des vols de nuit, probablement avril/juin 2021 sur le site :

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/transports-r8.html

Contribution-membres-CCE_Projet-PPBE_-250221

Les élus et associations membres obtiennent un report de l’avis de la CCE sur le projet de PPBE

La mise en place d’un Plan de Protection du Bruit dans l’Environnement est obligatoire dès que le nombre de mouvements d’avions dépasse 50000 par an. Ce dispositif aurait donc dû être mis en place à Nantes-Atlantique en 2017. 
Celui-ci vient d’être soumis à l’avis de la Commission Consultative de l’Environnement le 29 janvier 2021.
Le manque d’ambition, les moyens exceptionnels non garantis, certains coûts à la charge des contribuables de ce territoire dont le vote a été bafoué, le manque de transparence sur la concession, l’année de référence 2019 avec un trafic qui a explosé … sont autant de raisons qui ont amené les représentants des collectivités et les associations à refuser ce PPBE en l’état et à demander le report de ce vote ultérieurement, afin que des amendements soient intégrés à ce document pour mieux protéger la population.
Parallèlement nous avons demandé la mise en application de l’arrêté de restriction des vols de nuit, version proposée par les collectivités depuis longtemps et approuvée en CCE.

Le communiqué de presse commun sur ce sujet :

Les élus et associations membres obtiennent un report de l’avis de la CCE sur le projet de PPBE

Les représentants des collectivités, des associations membres de la CCE communiquent :

La Commission Consultative de l’Environnement de Nantes Atlantique s’est réunie ce vendredi 29 janvier 2021, avec pour ordre du jour de se prononcer sur le Plan de Prévention du Bruit de l’Environnement. En respect de la législation Européenne, ce document est obligatoire dès lors que le nombre de mouvements d’avions sur une plate-forme aéroportuaire dépasse les 50.000 unités. Il identifie les sources et niveaux de bruit de l’activité de l’aéroport et présente sur une échéance de 5 ans, un plan d’actions visant à réduire la pollution sonore.

Les élus et associations ont unanimement demandé le report de l’avis de la CCE pour permettre d’amender le document présenté, en suspendant l’avis à concertation publique engagée au 05 février. Après consultation des membres de la CCE et le vote majoritaire des élus et associations, l’État a accepté ce report.

A la demande des mêmes représentants des collectivités et associations, et l’unanimité des membres de la CCE, un groupe de travail doit être constitué pour proposer des amendements à ce projet avant émission d’un avis.

Pourquoi en est-on là ?

Malgré les réserves portées à connaissance de l’État lors de la séance préparatoire du mardi 26 et la séance plénière du vendredi 29 janvier, l’Etat nous a présenté la version 4.0 des travaux de la DGAC, sans qu’aucun d’entre nous n’ait été sollicité pour les 3 premières versions, résumés en ce projet de PPBE et souhaitait que celle-ci rende un avis.

Au 17 janvier 2018, renouvelé au 29 octobre 2019, l’Etat communiquait sur sa volonté de construire collectivement l’avenir de la plate-forme aéroportuaire, et sa déclinaison de protection des riverains. Force est de constater que cette tentative de passage en force en ce mois de janvier 2021 par la DGAC, ne répond en rien aux engagements pris de TRANSPARENCE et de CONCERTATION.

Que demandent les collectivités et les associations ?

Les élus et associations rappellent la nécessité d’un travail en collaboration sur cette question permettant à chaque partie prenante d’être écoutée. Par ailleurs, ils rappellent la nécessité d’une meilleure prise en compte de la situation et du contexte et que de vraies réponses et réels moyens s’agissant des compensations et dédommagements promis par le gouvernement soient apportées.

Puisque le règlement intérieur de la CCE le permet, sur proposition des deux collèges collectivités et associations, un groupe de travail va engager un processus d’élaboration d’une nouvelle version du PPBE.

Notre volonté est ferme et claire, ce PPBE doit permettre de prendre en compte la réalité d’exploitation d’un aéroport en milieu urbain au-delà des règles habituelles et anciennes. Il appartiendra à la DGAC et à l’État, en lien avec les représentants du territoire, de travailler à l’amélioration du PPBE afin que ces éléments soient pris en compte dans le projet de réaménagement de la plateforme aéroportuaire, et ce au vu du double contexte, sanitaire et environnemental.

Par ailleurs, le manque d’études d’impacts environnementaux et sanitaires en amont de l’adoption de ce PPBE est très préjudiciable. Nous devrions prendre collectivement le temps nécessaire à leurs réalisations préalables pour protéger en toute cohérence les populations survolées.

Enfin, nous demandons l’application dans les meilleurs délais de l’arrêté de restriction des vols de nuit proposé et ayant reçu un avis favorable lors de cette CCE même s’il devra être complété.

Liste des représentants des organisations et associations signataires :

  • Mr AIT-KACI Éric, COCETA Commission Technique,
  • Mr BOSCHET Dominique, ACSAN,
  • Mr DUCRET Patrick, ADRAN,
  • Mr DYON Jérôme, CPIE Pays de Nantes Ecopôle,
  • Mr GAVALLET Jean-Christophe, président de FNE Pays de la Loire, représenté à la CCE par Mr METAY Xavier,
  • Mr JOUBIOUX Michel, LPO44,
  • Mr LEFEVRE Gérard, ACSAN,
  • Mr RAIMBOURG Dominique, vice-président Sud Loire Avenir,
  • Mr RAVIER Jean-Marie, président Atelier Citoyen Nantes Atlantique,
  • Mme VEYRAC Marie-Joseph, SNPN,
  • Mr AFFILE Bertrand, vice-président de Nantes Métropole, maire de Saint-Herblain
  • Mr BOBLIN Johann, maire de La Chevrolière, représenté à la CCE par Mr AURAYMichel,
  • Mr GARREAU Jacques, vice-président de Nantes Métropole, maire de Bouaye,
  • Mr GERAULT Laurent, vice-président Région des Pays de la Loire,
  • Mr FETIVEAU Yannick,Maire de Pont-Saint-Martin,
  • Mr HERVOCHON Freddy, vice-président Conseil Départemental de Loire Atlantique,
  • Mme IMPERIALE Sandra, maire de Bouguenais,
  • Mr LEMASSON Jean-Claude, maire de Saint-Aignan de Grand Lieu,
  • Mr NEAU Hervé, conseiller métropolitain, maire de Rezé,
  • Mr QUERO Thomas, conseiller métropolitain, adjoint au maire deNantes,
  • Mr VEY Alain, conseiller métropolitain, maire de Basse-Goulaine.

Aménagement de l’aéroport : où est la transparence ?

L’ACSAN et 5 autres associations (COCETA, APO, SLA, Coltran, ADRAN) ont organisé une visioconférence vendredi 11 décembre pour dénoncer le refus de l’Etat de transmettre le cahier des charges relatif à l’aménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique.

L’engagement de transparence de l’Etat n’est pas compatible avec un appel d’offres occulte

Dans le bilan de la concertation sur l’aménagement de l’aéroport, il est indiqué au troisième grand point sur les engagements de l’Etat que « l’Etat s’engage pour une meilleure transparence » et précisé plus loin que « pour en assurer le suivi et au-delà, pour poursuivre le développement du projet en toute transparence, l’État créera un comité de suivi des engagements de l’Etat et des collectivités territoriales »
Lors de la première séance de ce comité de suivi, la DGAC a indiqué que 14 mesures sur les 31 sont prises en compte car elles figurent dans l’appel d’offres. Ce document contient nécessairement les prescriptions de l’Etat sur le réaménagement de l’aéroport et les données environnementales dont le libre-accès est reconnu par la loi.
Alors pourquoi refuser de communiquer ce document essentiel aux membres de ce comité de suivi ?


Comment peut-on à la fois prôner la toute transparence et garder un appel d’offres occulte ?

COCETA : Collectif des Citoyens Exposés au Trafic Aérien
ACSAN : Association Contre le Survol de l’Agglomération Nantaise
COLTRAN : Collectif citoyen pour le Transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique
APO : Ailes Pour l’Ouest
SLA : Sud Loire Avenir
ADRAN : Association de Défense des Riverains de l’Aéroport de Nantes-Atlantique.

Pour rappel, la lettre de l’ACSAN au préfet :

200917-ACSAN-demande-cahier-des-charges-NA

Le courrier des 6 associations au président de la CADA avec l’historique des demandes :

Assos-NA44-CADA-public

Nantes-Atlantique au cœur des municipales

Le réaménagement de Nantes-Atlantique, décidé par l’Etat en octobre dernier, étant quasiment absent de la campagne électorale, le 29 février dernier, 4 associations (COLTRAN – ACSAN – APO et COCETA) ont décidé d’envoyer un questionnaire aux candidats et candidates aux municipales de Nantes et de 7 communes du Sud-Loire (Rezé, Bouguenais, Bouaye, Saint-Aignan de Grand Lieu, Les Sorinières, La Chevrolière, Pont-Saint-Martin).

Ce sujet étant majeur pour les habitants survolés et de toute l’agglomération nantaise, les associations se félicitent du nombre de réponses reçues permettant ainsi de mettre en lumière les positions des candidats et ainsi éclairer les citoyens devant voter en connaissance de cause dimanche.

Si un consensus semble se dégager pour tous les candidats et candidates concernant la protection des habitants et le suivi de l’impact sur l’environnement et la santé, des nuances apparaissent plus nettement sur les modalités de financement et tout particulièrement de l’accessibilité à la plateforme* et des divergences fortes se dégagent sur le transfert ou non de cet aéroport à moyen terme**.
* Financement de l’accessibilité à l’aéroport :
Le concessionnaire : S Pavageau
l’Etat intégralement : G. Lorthiois, D Burnaud
Etat et collectivités : A. Bellorgey, S. Impériale, J. Rolland, JC Lemasson,
Collectivités : L. Garnier
** Transfert de l’aéroport à moyen terme sur un autre site :

Pour : S Pavageau, G. Lorthiois, S. Impériale, L. Garnier, E. Buquen, D. Marot, JC Lemasson, D. Burnaud.
Contre : A. Bellorgey, J. Castex, M. Medkour
N’aborde pas le sujet : J. Rolland

Les 4 associations remercient les candidats qui se sont pliés à cet exercice et attendent avec impatience les résultats pour pouvoir travailler aux côtés des futurs Maires de l’agglomération nantaise !

Liens : 
– Le questionnaire :  bit.ly/2vQcKDn
– Les réponses reçues :   https://bit.ly/2Wc9kFM
– Le tableau de synthèse des réponses :  https://bit.ly/2W9Kne5
ADHESION 2020 : votre contribution nous renforce.
Merci pour votre soutien

Synthèse_Questionnaire

bulletin_adhesion2020-1

aéroport NA : questionnaire aux candidats-tes aux élections municipales

Chers adhérents et sympathisants,

Comme l’ont toujours affirmé les élus de nos collectivités territoriales, l’aéroport a une place importante dans l’économie et l’aménagement de notre territoire, mais joue encore plus fortement un rôle prépondérant sur l’environnement, sur la vie et la santé des habitants de ces collectivités.

Nous constatons néanmoins que ce sujet n’est pas clairement abordé par la majeure partie des candidats-tes aux élections municipales.

Face à une situation où le trafic explose et dans laquelle les risques et nuisances subies par les habitants vont encore s’accroître et devenir insupportables, quatre associations ont décidé d’interroger ces candidats-tes afin que les électeurs puissent connaître leur engagement dans ce domaine, les initiatives et soutiens qu’ils souhaitent prendre pour la protection de la population, pour le contrôle de l’impact sanitaire, pour le financement de l’accessibilité à la plateforme mais aussi et surtout pour l’avenir de l’aéroport.

Municipales2020-Nantes

Municipales 2020. Nantes: les associations anti-aéroport écrivent aux candidats et aux candidates

L’abandon de NDDL, un scandale financier

L’Etat décide, le contribuable du territoire paye

L’ACSAN l’a toujours annoncé. L’abandon de NDDL coûtera plus du milliard d’euros. Soit plus de deux fois la valeur de NDDL, ou 10 fois l’avance remboursable accordée initialement par les collectivités publiques au concessionnaire. Tout cela pour un aéroport à une piste moins performant et qui accentue les risques et nuisances subis par la population survolée.

Le montant des travaux (plateforme et accessibilité)°, l’indemnisation d’AGO*, les mesures de protection de la population, le déplacement de bâtiments publics (collège et écoles)… contribueront à dépasser très largement ce chiffre.

C’est un véritable scandale financier décidé unilatéralement par le Gouvernement, sur la base d’un rapport totalement fallacieux, voire frauduleux, en irrespect des engagements pris vis-à-vis des collectivités locales, des partenaires privés, des décisions de justice, et contre la volonté exprimée des électeurs du territoire qui seront néanmoins les premiers financeurs de cette gabegie astronomique.

° 470M pour la plateforme (source DGAC), 150M (déplacements de bâtiments publics, expropriations… estimation collectivités territoriales) 30M remboursement des collectivités du syndicat mixte aéroportuaire, coût important pour l’accessibilité à la plateforme, Fonds de Compensation Nantes-Atlantique pour financer les mesures de compensation pour les habitants et riverains (les collectivités territoriales sont fortement sollicitées pour abonder ce fonds).

* Source La Tribune : le milliard de la discorde entre Vinci et l’Etat. Au travers d’un article du 25 janvier 2020, La Tribune revient sur cette information de la toute fin de l’année 2019 :  TAV Airports (dont 46,12% détenus par ADP) a obtenu de la part de l’État Turc, une indemnité de 389 M€, pour la perte d’exploitation que la société va subir à la suite de la mise en service du nouvel aéroport d’Istanbul et donc à la fermeture prématurée de celui dont elle avait la concession (Istanbul Ataturc Airport) qui devait s’achever en janvier 2021. Cette indemnité correspond à 1/10 de la durée du contrat dont la société était titulaire. Si l’aéroport Turc a un trafic 9 fois plus important que Nantes en termes de passagers et 7 fois plus important en termes de mouvements d’avions, la période annihilée par la décision du gouvernement français concernant la résiliation du contrat signé en 2010 par AGO (Vinci) à compter de fin 2021, représente par contre 80% de la durée totale dudit contrat de concession. En conséquences, le montant avancé de 1Md€ pour compensation du manque à gagner pour AGO n’apparaît pas des plus farfelus.

L’allongement de la piste est une mauvaise réponse de l’État

L’allongement de 400 mètres de la piste actuelle vers le sud est une mauvaise réponse de l’État aux enjeux liés à la croissance du trafic et à la protection des populations.

Les 7M de passagers seront dépassés cette année et nous atteindrons très probablement les 9M en 2024. La seule donnée qui pourrait contredire ce dernier chiffre serait la fermeture de l’aéroport pour plusieurs mois lors de la réfection de la piste.

 Les réponses à l’appel à candidatures pour la concession devront être transmises pour le 7 janvier 2020. Vous trouverez ci-dessous quelques extraits et commentaires de ce document.

« Outre les missions d’exploitation, de développement, d’entretien, de renouvellement et de maintenance des aérodromes de NA et SN, le concessionnaire assurera la conception, le financement et la réalisation des travaux nécessaires au réaménagement de NA. Ces travaux, qui seront précisés dans les documents de la consultation qui seront remis aux candidats admis à remettre une offre, consisteront principalement en la réfection et l’allongement de la piste existante de 400 mètres ainsi qu’à la modernisation et au développement de l’aérogare pour l’adapter à l’évolution du trafic aérien. Le coût du réaménagement initial est estimé à 450 000 000 euros hors TVA » . 
Faut-il rappeler que le coût de NDDL était de 480M pour un aéroport moderne, HQE, beaucoup plus performant, avec deux pistes, aéroport qui permettait de supprimer définitivement les nuisances sur l’agglomération nantaise.
« des hypothèses de durée de la concession comprises entre 30 ans et 40 ans. »La concession de NDDL était de 55 ans. Compte-tenu des investissements nécessaires, la durée de la concession sera au minimum de 40 ans et probablement supérieure pour que le concessionnaire puisse prévoir un plan d’affaire viable.

Lors de la dernière Commission Consultative de l’Environnement, lundi 16 décembre, l’ACSAN a demandé à avoir connaissance du cahier des charges qui fixera le cadre dans lequel seront élaborés les projets des candidats. Contrairement au principe retenu pour toute pièce publique, ce document ne sera pas porté à la connaissance des demandeurs.
L’ACSAN a l’intention de transmettre une lettre ouverte à l’ensemble des candidats-tes aux municipales, dans les collectivités particulièrement concernées, afin de connaître et faire connaître leurs engagements relatifs aux mesures liées à l’aménagement de l’aéroport et à son devenir.

soutien à la manifestation du COCETA dimanche 10 novembre

Bien évidemment la décision était prise en amont de la concertation qui a servi essentiellement à identifier des mesures pour tenter de calmer les riverains particulièrement impactés. Nous le rappelons : la seule solution pour concilier développement de l’aéroport et protection de la population est le transfert. Solution très rapidement balayée à partir d’éléments ne figurant pas dans les cahiers d’acteur des associations favorables au transfert.
L’ACSAN soutient le grand rassemblement organisé par le COCETA, dimanche 10 novembre à 15h devant l’aérogare de Nantes-Atlantique.

Mobilisation dimanche 29 septembre

Chers adhérents et sympathisants,


Dans le rapport des garantes de la concertation, celles-ci émettent notamment deux recommandations :

recommandation n°3 : demande de réétudier le transfert »Les garantes souhaitent que les propositions argumentées de solutions alternatives soient étudiées par le maître d’ouvrage et que les réponses soient apportées sur leur faisabilité »

recommandation n°4 : demande de mesures des impacts sanitaires. »Les garantes demandent que les engagements pris lors de l’atelier « enjeux sanitaires » du 8 juillet sur les mesures de bruit et de pollution soient mis en oeuvre, et les résultats communiqués aux parties prenantes »


L’évolution considérable du trafic, bien au-delà de toutes les projections faites par la DGAC, rend de moins en moins crédible un réaménagement de Nantes-Atlantique pour en faire l’aéroport du Grand Ouest en sacrifiant une population toujours plus nombreuse.
Fin octobre, l’Etat annoncera sa décision.
Nous devons nous mobiliser pour peser sur cette décision.
C’est pourquoi l’ACSAN soutient et s’associe au grand rassemblement organisé le COCETA le dimanche 29 septembre

12h RDV pour un pique-nique champêtre, avenue de Frémiou Saint-Aignan de Grand Lieu

14h marche vers l’aéroport 

15h  rassemblement devant l’aérogare 


Au plaisir de vous retrouver dimanche prochain.