L’aéroport du Grand Ouest avec RAISON

Communiqué de presse

Nantes, le 23 février 2014

L’aéroport du Grand Ouest avec RAISON

Ils ont tenu parole les enragés de la ZAD qui menacent, saccagent et détruisent, ce sont leurs arguments. Ils l’avaient annoncé, lors d’interviews dans lesquels ils annonçaient une stratégie de « sabotage ». Cela dure depuis de nombreux mois contre les entreprises qui travaillent sur ce site. L’apothéose a eu lieu ce samedi lors de la manifestation à Nantes qui a mis à sac de nombreux quartiers.

Réagissons fortement contre ces menaces et ces pressions : CA SUFFIT !

Il est grand temps d’évacuer celles et ceux qui occupent illégalement le site du futur aéroport et condamner les responsables de ces exactions. Ce n’est pas avec de tels opposants qu’un dialogue est possible malgré toutes les tentatives du gouvernement pour aller dans cette voie.

QUE VOULONS-NOUS?

PLUS D’EMPLOIS ! Pour cela il faut encourager tout ce qui peut contribuer au développement économique. L’aéroport du Grand Ouest est une réponse pour notre région, et les chefs d’entreprise ne s’y trompent pas et soutiennent avec conviction ce projet.

Vivre dans un pays de DROIT et le respect de la DEMOCRATIE. Le transfert de l’aéroport a respecté la longue procédure démocratique, tous les recours des opposants ont été rejetés tant par les instances juridiques françaises, qu’européennes, les élections successives dans notre région n’ont fait que conforter les projets en faveur de ce transfert. Comment comprendre que certains, comme José Bové, exigent le respect strict de ce principe, quand il s’agit de l’écotaxe, et combattent celui-ci pour le transfert de l’aéroport

Protéger notre environnement et lutter contre les gaz à effets de serre. Le transfert de l’aéroport est de ce point de vue un formidable moyen de lutte contre l’étalement urbain, principal responsable de ce phénomène. En effet, il permettra de rendre constructible une zone importante incluse dans l’agglomération et limitera de ce fait l’exode de population. L’étalement urbain est également mangeur de terres agricoles sur une échelle sans commune mesure avec l’implantation du futur aéroport. De plus des destinations actuellement disponibles qu’à partir de Paris pourront se développer sur cet aéroport du Grand Ouest et limiter ainsi les déplacements pour s’y rendre.

Conserver un équilibre entre zones urbaines, zones agricoles et zones protégées. Nous y sommes tous sensibles. Les Schémas de Cohérence Territoriales y veillent et le projet prend en compte cette dimension. La mise à disposition de terres agricoles pour compenser celles réquisitionnées pour l’aéroport, la protection de sites Natura 2000, et notamment celui du lac de Grand Lieu, et la création d’un périmètre d’étude des espaces agricoles et naturels périurbains de 17000 ha, protégés par la loi, sont quelques unes des nombreuses mesures prises dans cet esprit. La protection de la faune et de la flore par le déplacement d’espèces sur des zones réaménagées, malgré l’opposition et la destruction de « zadistes », contribue à conserver l’équilibre du site.

Respecter la loi sur l’eau et la biodiversité. Les recours des opposants ont été rejetés par les instances européennes. Le projet prévoit une démarche explicite de compensation des zones humides (mares…), de protection et d’amélioration de la qualité de l’eau, cet engagement sur la qualité constitue une réelle innovation dans ce domaine.

Reconnaissons-le, les manifestants étaient nombreux samedi à Nantes. Une bonne partie d’entre eux est sincère et soutenait des slogans qui séduisent, mais trop réducteurs pour être véritablement objectifs. Les opposants surfent sur des images, des amalgames quand ce n’est pas, pour certains leaders, sur des mensonges ou au moins des omissions.

Les exemples sont nombreux dans ce domaine. Un seul pour faire court : Jean Vincent Placé, sénateur europe écologie les verts, donc a priori élu respectable dont les propos sont évidemment rigoureux et appuyés sur une bonne connaissance du dossier. Quelques extraits de ses propos : « NDDL, zone particulièrement fertile », c’est bien la première fois que les landes sont considérées comme fertiles, cela devrait faire sourire les agriculteurs.

« On a déjà 144 aéroports, pourquoi un 145ème ? », la mauvaise fois est évidente puisque l’amalgame volontaire entre les petits aérodromes et les grands aéroports donnent une image artificielle de surabondance, l’idée « d’un aéroport de plus » est fausse puisqu’il s’agit bien du transfert de l’aéroport actuel. Les ficelles sont un peu grosses mais touchent le public éloigné qui ne connaît pas le dossier.

Alors plus de raison et d’objectivité sont nécessaires pour continuer la réalisation de cet aéroport indispensable pour l’avenir économique du Grand Ouest, zone trop excentrée en Europe.

Dominique BOSCHET

Président de l’ACSAN