Un nouvel incident vient rappeler le fort risque aviaire sur l’aéroport de Nantes-Atlantique

N’attendons pas un drame pour poursuivre l’opération de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-Des-Landes!

A-t-on échappé de justesse, à un scénario du type de celui qu’a connu le vol US Airways 1549, le 29 janvier 2009 à New-York ? ou pire ?

Tout le monde se souvient de ces images :

Samedi dernier, 6 janvier 2018, le Vol QS3402 en escale à Nantes-Atlantique depuis Lyon-Satolas s’apprête à décoller pour rejoindre Ténérife (Canaries). Il est 18h00.

L’appareil est un Boeing 737-8BK décolle au QFU03 de Nantes-Atlantique, c’est-à-dire dans le sens sud-ouest – nord-est de la piste, en direction du centre-ville de Nantes. L’appareil croise rapidement un vol d’oiseaux et au moins un de ses moteurs ingère des volatiles. La montée ne peut s’opérer correctement et l’appareil est contraint d’effectuer un retour immédiat à l’aéroport.

Vraisemblablement ayant subi des avaries notables, il ne repartira de l’aéroport de Nantes-Atlantique (vol TVS737P), que lundi 8 janvier vers 0h30, en direction de Prague.

Ce nouvel épisode vient rappeler le fort risque aviaire qui existe sur l’aéroport de Nantes-Atlantique, et il est vraisemblable que le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) viendra de nouveau le souligner dans le rapport qu’il ne manquera pas de commettre sur cet incident.

Que se serait-il passé si l’avarie moteur de l’appareil en cause s’était avérée plus grave, à l’instar de celle qui avait frappé le vol US Airways 1549 ? L’équipage aurait-il été aussi performant dans la gestion de l’incident et de ses possibles conséquences pour les populations survolées ?

Les habitants de l’Agglomération Nantaise ne souhaitent pas connaître une telle tragédie et attendent avec impatience la décision du Président de poursuivre le transfert de l’aéroport.