Communiqué de presse
Nantes, le 29 octobre 2013
La DGAC souligne la nécessité du transfert de l’aéroport
La Direction Générale de la Sécurité de l’Aviation Civile vient à nouveau de confirmer ce que nous dénonçons depuis plusieurs années, à savoir l’augmentation importante des nuisances sonores, pour les habitants de l’agglomération nantaise, liée à l’évolution du trafic aérien. 90000 personnes seront situées dans la zone particulièrement sensible de l’exposition au bruit dans les années à venir.
Les opposants campent sur des positions de principe, demandent des études complémentaires pour évaluer les nuisances sonores et l’aménagement de l’aéroport actuel mais refusent de participer au groupe de travail mis en place, à cet effet, par le Préfet. Ces mêmes opposants lancent continuellement des propositions mais ne souhaitent pas en connaître les coûts financiers et humains.
Comment accepter une telle incohérence ?
Les enjeux de ce transfert, attendus par les habitants de l’agglomération depuis de très nombreuses années, se situent non seulement au niveau de la diminution des nuisances sonores mais également de la lutte contre l’étalement urbain, dévoreur d’espace, gourmand en réseaux et en transports, consommateur de temps et émetteur de gaz à effet de serre.
Dans une période où le développement de l’emploi reste une préoccupation prioritaire, l’enjeu économique de ce transfert pour créer l’aéroport du Grand Ouest est une opportunité qu’il ne faut pas retarder.
Les recours successifs et la saisine de la commission européenne ont confirmé le bienfondé de ce projet.
L’aéroport du Grand Ouest est un formidable outil pour l’avenir de notre agglomération et de tout l’Ouest.
Dominique BOSCHET
Président de l’ACSAN