L’ACSAN souhaite ici réaffirmer avec force son soutien au transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique à Notre Dame des Landes. La décision à venir du tribunal administratif devrait mettre un terme aux doutes que font planer les opposants à ce transfert sur le bienfondé du projet et le respect de la Loi sur l’Eau et le transfert des Espèces naturelles protégées.
Une fois de plus, l’opposition hétéroclite au projet de transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique vers Notre Dame des Landes a montré la semaine dernière ses contradictions.
Les « zadistes », groupe incontrôlable installé illégalement sur le site de la future plateforme, ont agressé des scientifiques et démontré, comme cela a été si bien présenté dans la récente « enquête exclusive » de M6 (« Ecolos, extrémistes ou marginaux : qui sont ces « zadistes » qui défient l’Etat ? »), qu’ils ne savent que saccager, menacer et profiter d’un système qu’ils condamnent.
Pour ceux qui en doutent, cette enquête est accessible en replay. C’est édifiant !
Nous en avons assez de payer pour leurs dégradations et tout récemment encore celles du Palais de Justice.
Que proposent les opposants soi-disant respectueux du droit national ? Maintenir l’activité aéroportuaire sur Nantes Atlantique en contestant les expertises du seul expert national compétent, la Direction Générale de l’aviation civile.
Quels sont leurs arguments ?
Un trafic passager trop optimiste. Il est de 4,15 millions de passagers en 2014, bien supérieur aux hypothèses les plus optimistes du dossier de DUP qui prévoyaient 4 millions de passagers en 2017 !
Maintenant, c’est le nombre d’avions qui est contesté, alors que l’emport moyen de 100 passagers par avion, correspond au chiffre constaté sur la quasi-totalité des métropoles régionales européennes du même type.
Pour l’ACSAN, toute hypothèse de maintien en service de Nantes Atlantique, en contradiction avec la déclaration d’utilité publique de son transfert, ne saurait cacher un fait incontournable : la piste de Nantes Atlantique impose pour les avions le survol du lac de Grand Lieu et du cœur de l’agglomération nantaise.
Non, les habitants de l’agglomération nantaise ne peuvent accepter de subir un nombre croissant de passages d’avions au-dessus de leurs quartiers, le trafic prévu en 2030 de 6 millions de passagers avec près de 70.000 mouvements d’avions, soit l’atterrissage à basse altitude de plus de 100 avions en moyenne par jour. Compte-tenu de cette évolution, ce serait l’arrêt du développement de communes ou secteurs comme Saint-Aignan de Grand Lieu, Bouguenais-les-Couets, Trentemoult ou l’Ile de Nantes si la piste était maintenue à Bouguenais.
Le transfert est la seule réponse cohérente, attendue par les habitants de l’agglomération nantaise qui subissent depuis trop longtemps les nuisances sonores liées au survol en basse altitude de notre ville et les risques de crash d’un avion de ligne, qui sont plus importants au décollage et à l’atterrissage.
La mise en œuvre de ce projet est donc incontournable dans l’intérêt des habitants de l’agglomération, tant du point de vue de la qualité de vie que d’un développement urbain cohérent et harmonieux.