Vœux de l’ACSAN

Chers adhérents, sympathisants, partenaires,

 Cette année 2016 se termine et l’aube de 2017 se profile. Année symbolique s’il en est, qui aurait dû voir, contractuellement, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes démarrer son exploitation, Nantes-Atlantique fermer ses portes et les avions ne plus survoler l’agglomération nantaise à basse altitude. Souvenons-nous, en effet, que le contrat signé il y a maintenant six ans et qui a été conforté par tant de décisions de justice, ainsi que par une expression citoyenne sans ambiguïté, reste toujours aujourd’hui dans l’expectative.

 A quelques jours de cette fin d’année, je tiens encore une fois à vous remercier pour l’écoute, le soutien, l’engagement dont vous avez fait preuve au cours de cette année, riche en rebondissements.

Nous nous sommes battus tout au long de celle-ci pour qu’enfin, suite aux décisions administratives et juridiques favorables au transfert de l’aéroport, les engagements de l’Etat soient effectivement mis en œuvre.

 Je tiens ici à saluer la mobilisation et la détermination des électeurs de Loire-Atlantique qui, à la demande du Président de la République, ont exprimé clairement leur avis en approuvant le transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique à Notre Dame des Landes à une nette majorité de plus de 55%.

 Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) de la métropole Nantes-St Nazaire, approuvé ce 19 décembre à une large majorité, permet de présenter, comme le demandait la commission européenne, un projet global de développement durable de ce grand territoire, au sein duquel sont clairement identifiés les impacts environnementaux de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et des projets connexes envisagés dans le même secteur.

Les travaux pouvaient commencer indépendamment de la production de cet outil, la compétence pour la construction d’un aéroport relevant de l’Etat et non de l’Europe, mais ce document constitue un élément supplémentaire de la volonté de l’ensemble des élus d’être en cohérence avec les exigences environnementales et l’Etat n’a désormais aucune raison de retarder l’engagement de l’opération de transfert de l’aéroport.

 L’année se termine et force est de constater que les promesses données au printemps n’ont pas été tenues.

Nous voulons croire encore à un sursaut républicain, à une initiative tardive mais réelle pour honorer les engagements pris par le chef de l’Etat, pour le respect de notre Etat de droit.

C’est l’espoir que je formule en cette fin d’année, pour l’avenir du Grand Ouest, pour l’avenir de nos enfants, pour la sauvegarde de notre Démocratie.

 L’ensemble des membres du conseil d’administration et moi-même vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année en espérant que la féérie de Noël puisse atténuer l’amertume dans nos cœurs.

J’en profite pour vous adresser mes meilleurs vœux pour 2017, ainsi qu’à toutes celles et tous ceux qui vous sont chers.

Que cette nouvelle année vous garde en bonne santé et qu’elle vous permette la réussite dans ce que vous entreprendrez.

Enfin, puisque c’est un objectif qui nous réunit, qu’elle nous permette d’apprécier le début des travaux de l’aéroport à Notre Dame des Landes, élément structurant indispensable pour le développement économique du Grand Ouest et la libération du ciel de l’agglomération nantaise.

Pour la sauvegarde de notre Démocratie

Pour la sauvegarde de notre Démocratie,

Evacuons la ZAD, commençons les travaux

 

Evacuer la ZAD est une opération complexe, nous n’en doutons pas.

Mais tout de même, combien de temps faut-il pour « une préparation méticuleuse » ? Cela fait désormais plus de 5 mois que les électeurs ont approuvé très nettement le transfert de l’aéroport, référendum demandé par le Chef de l’Etat, et pour lequel il s’est engagé à respecter leur vote. Et cette évacuation était déjà envisagée à l’automne 2015.

 

Le contentieux européen ? Chacun sait que celui-ci ne bloque pas la réalisation de cet aéroport et encore moins l’évacuation des occupants illégaux de la ZAD. La commission européenne n’a pas compétence dans ce domaine et à plusieurs reprises celle-ci a indiqué que la résolution était en bonne voie, le SCOT étant l’outil pertinent pour répondre à sa demande. Le SCOT a reçu un avis favorable de l’autorité indépendante environnementale.

 

Nous pouvons comprendre que le gouvernement prenne de grandes précautions pour que cette opération se déroule de la meilleure façon possible mais personne ne comprendrait que les engagements pris devant les électeurs, la parole donnée par les plus hauts responsables de l’Etat ne soient pas tenus.

 

Bien au-delà, renoncer serait un encouragement pour des minorités extrêmes qui imposent ainsi leur point de vue et remettent en cause les principes mêmes de notre démocratie.