Chiffres clés

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Le centre-ville de Nantes est survolé à basse altitude deux minutes seulement avant le « toucher de roues »

12 500 c’est le nombre d’avions qui, en 2015, a survolé Nantes-Rezé-Bouguenais en atterrissage à basse altitude 

6,5 km seulement, c’est la distance qui sépare la Tour de Bretagne du seuil de la piste, et 150m serait la distance qui séparerait les avions du sommet de la Tour Bretagne si la mise en place d’un ILS rendait nécessaire le redressement des trajectoires d’atterrissage  

Moins de 150m c’est la distance qui sépare actuellement les avions du sommet de l’église de Saint Aignan de Grand Lieu située à 3km de la piste,

1 000 000 c’est le nombre d’habitants supplémentaires sur la façade atlantique d’ici 2030

845 c’est le  nombre de personnes concernées par le PEB à l’ouverture de NDDL,
à mettre en rapport avec les 41 000 Nantais concernés aujourd’hui, soit  50x moins!

2 000 c’est le nombre d’emplois sur l’aéroport de NDDL

5 000 c’est le nombre d’emplois créés sur le site de Nantes-Atlantique avec notamment l’IRT Jules Verne, dont 1000 chercheurs.

2,6% c’est la plus pessimiste des évaluations de la production de gaz à effet de serre imputable au trafic aérien à l’échelle mondiale, à comparer avec les 27,6% imputables au transport routier

900  ha c’est la surface d’espaces naturels à protéger acquis par le département de Loire – Atlantique,
à mettre en rapport avec les 1 000 ha acquis depuis 35 ans pour le projet d’aéroport

150  ha c’est la surface imperméabilisée pour réaliser les pistes, bâtiments et dessertes sur la plate-forme de l’aéroport

4 400 000 c’est le trafic passagers de Nantes-Atlantique en 2015, soit une hausse de 5,5% par rapport à 2014, avec 5 ans d’avance sur les prévisions de la DGAC faites lors de la DUP (Déclaration d’Utilité Publique)

49 000 c’est le nombre de mouvements commerciaux en 2015, soir une hausse de 2,75% par rapport à 2014.

135 c’est le nombre de jours de saturation de l’aéroport de Nantes-Atlantique en 2015 (70 en 2014).

6 000 c’est le nombre de logements créés, 15 000 le nombre d’habitants logés, à l’intérieur du périphérique, grâce au transfert, du fait de la disparition des règles de protection contre le bruit qui interdisent actuellement la création de logements collectifs sur 350ha à Bouguenais et Rezé.

Les emplois pour le sud Loire

Latelier citoyen met en exergue la « perte » pour le sud Loire de l’agglo nantaise des 1.850 à 2.000 emplois liés atransfert de l’roport, esouligne le ficit en emploi de ce secteur de l’agglo.

Il sous-entend aussi que le transfert de l’aéroport pourrait impliquer la suppression à terme de l’usine Airbus qui serait fragilisée en soulignant la question cruciale pour Airbus du maintien de la piste, pour l’accueil des Beluga (nota : futurs Beluga XL à l’horizon 2019, aptes à transporter des tronçons de A350).

Mais en fait l’activité d’Airbus n’a aucun lien avec l’activité de l’aéroport commercial, seulement avec la piste, et serait la première à bénéficier de la libération d’espaces autour de ses implantations actuelles.

Le maintien de la piste, et d’une exploitation répondant aux attentes économiques du pôle industriel proche, est prévu dans l’opération de transfert et dans le contrat de concession.

L’atelier citoyen évoque, mais ne reprend pas dans ses conclusions, les informations données par Nantes Métropole et la Région sur le développement de l’IRT Jules Verne et le réaménagement du secteur bénéficiant des espaces libérés par le transfert de l’aéroport commercial, qui permettra d’accueillir 5.000 nouveaux emplois dont 1.000 chercheurs.

Schéma d’étude Nantes Métropole sur le devenir du secteur de Nantes-Atlantique après transfert de l’aéroport

80 ha liberes

Par ailleurs, il n’aborde pas le problème de l’emploi dans la CCEG qui est nettement plus en déficit que le sud- Loire de l’agglo nantaise et pour laquelle l’arrivée des emplois de l’aéroport constituerait un rééquilibrage appréciable.

En matière d’emploi, les effets du transfert de l’aéroport ne se traduiront pas par la perte sèche de 2000 emplois pour le sud Loire, mais se résument à une soustraction :

2.000 emplois transférés pour l’aéroport et 5.000 emplois créés dans le cadre de l’IRT

=> 2.000 emplois de plus pour la CCEG

=> 3.000 emplois de plus pour le sud Loire de l’agglomération nantaise

L’aéroport du Grand Ouest avec RAISON

Communiqué de presse

Nantes, le 23 février 2014

L’aéroport du Grand Ouest avec RAISON

Ils ont tenu parole les enragés de la ZAD qui menacent, saccagent et détruisent, ce sont leurs arguments. Ils l’avaient annoncé, lors d’interviews dans lesquels ils annonçaient une stratégie de « sabotage ». Cela dure depuis de nombreux mois contre les entreprises qui travaillent sur ce site. L’apothéose a eu lieu ce samedi lors de la manifestation à Nantes qui a mis à sac de nombreux quartiers.

Réagissons fortement contre ces menaces et ces pressions : CA SUFFIT !

Il est grand temps d’évacuer celles et ceux qui occupent illégalement le site du futur aéroport et condamner les responsables de ces exactions. Ce n’est pas avec de tels opposants qu’un dialogue est possible malgré toutes les tentatives du gouvernement pour aller dans cette voie.

QUE VOULONS-NOUS?

PLUS D’EMPLOIS ! Pour cela il faut encourager tout ce qui peut contribuer au développement économique. L’aéroport du Grand Ouest est une réponse pour notre région, et les chefs d’entreprise ne s’y trompent pas et soutiennent avec conviction ce projet.

Vivre dans un pays de DROIT et le respect de la DEMOCRATIE. Le transfert de l’aéroport a respecté la longue procédure démocratique, tous les recours des opposants ont été rejetés tant par les instances juridiques françaises, qu’européennes, les élections successives dans notre région n’ont fait que conforter les projets en faveur de ce transfert. Comment comprendre que certains, comme José Bové, exigent le respect strict de ce principe, quand il s’agit de l’écotaxe, et combattent celui-ci pour le transfert de l’aéroport

Protéger notre environnement et lutter contre les gaz à effets de serre. Le transfert de l’aéroport est de ce point de vue un formidable moyen de lutte contre l’étalement urbain, principal responsable de ce phénomène. En effet, il permettra de rendre constructible une zone importante incluse dans l’agglomération et limitera de ce fait l’exode de population. L’étalement urbain est également mangeur de terres agricoles sur une échelle sans commune mesure avec l’implantation du futur aéroport. De plus des destinations actuellement disponibles qu’à partir de Paris pourront se développer sur cet aéroport du Grand Ouest et limiter ainsi les déplacements pour s’y rendre.

Conserver un équilibre entre zones urbaines, zones agricoles et zones protégées. Nous y sommes tous sensibles. Les Schémas de Cohérence Territoriales y veillent et le projet prend en compte cette dimension. La mise à disposition de terres agricoles pour compenser celles réquisitionnées pour l’aéroport, la protection de sites Natura 2000, et notamment celui du lac de Grand Lieu, et la création d’un périmètre d’étude des espaces agricoles et naturels périurbains de 17000 ha, protégés par la loi, sont quelques unes des nombreuses mesures prises dans cet esprit. La protection de la faune et de la flore par le déplacement d’espèces sur des zones réaménagées, malgré l’opposition et la destruction de « zadistes », contribue à conserver l’équilibre du site.

Respecter la loi sur l’eau et la biodiversité. Les recours des opposants ont été rejetés par les instances européennes. Le projet prévoit une démarche explicite de compensation des zones humides (mares…), de protection et d’amélioration de la qualité de l’eau, cet engagement sur la qualité constitue une réelle innovation dans ce domaine.

Reconnaissons-le, les manifestants étaient nombreux samedi à Nantes. Une bonne partie d’entre eux est sincère et soutenait des slogans qui séduisent, mais trop réducteurs pour être véritablement objectifs. Les opposants surfent sur des images, des amalgames quand ce n’est pas, pour certains leaders, sur des mensonges ou au moins des omissions.

Les exemples sont nombreux dans ce domaine. Un seul pour faire court : Jean Vincent Placé, sénateur europe écologie les verts, donc a priori élu respectable dont les propos sont évidemment rigoureux et appuyés sur une bonne connaissance du dossier. Quelques extraits de ses propos : « NDDL, zone particulièrement fertile », c’est bien la première fois que les landes sont considérées comme fertiles, cela devrait faire sourire les agriculteurs.

« On a déjà 144 aéroports, pourquoi un 145ème ? », la mauvaise fois est évidente puisque l’amalgame volontaire entre les petits aérodromes et les grands aéroports donnent une image artificielle de surabondance, l’idée « d’un aéroport de plus » est fausse puisqu’il s’agit bien du transfert de l’aéroport actuel. Les ficelles sont un peu grosses mais touchent le public éloigné qui ne connaît pas le dossier.

Alors plus de raison et d’objectivité sont nécessaires pour continuer la réalisation de cet aéroport indispensable pour l’avenir économique du Grand Ouest, zone trop excentrée en Europe.

Dominique BOSCHET

Président de l’ACSAN