Ouest-France : Dominique Boschet président de l’ACSAN
Nicolas Hulot est sympathique mais pas cohérent
Merci à Ouest France de communiquer les idées de Nicolas HULOT sur NDDL.
Comme ardent défenseur d’une écologie humaine, il est toujours aussi sympathique, mais il n’est pas cohérent, quand il préconise de demander leur avis aux habitants hors de la Loire Atlantique. Il a certes raison sur le plan du développement de la Région, puisque ND des Landes profitera à tout le Grand Ouest, mais sur le plan de l’écologie, il ne situe pas bien le problème pour les Nantais : ce n’est pas lui qui supportera le bruit des files d’avions, qui ira s’accroissant, à 400, voire 300m au dessus de la tête d’environ 42.000 citadins aujourd’hui, 80.000 demain. Fini l’équilibre qu’ont su maintenir les municipalités successives, préservant le caractère paisible de la cité, malgré l’accroissement rapide de la Métropole : Le jardin des plantes, le Centre ville, l’île de Nantes avec son Hôpital et ses jardins(sans oublier St Aignan de Grand Lieu) , connaîtront la pollution des nuisances sonores, telles que les subissent aujourd’hui, les habitants de Londres (quartier sud de la Tamise), situés au-dessous du couloir d’atterrissage d’Heathrow.
On peut le regretter, mais, qu’on le veuille ou non, c’est la réalité. Ne serait-ce que pour cette raison, l’aéroport actuel n’a plus sa place, accolé à la ville.
JP DE
Plus de nuisances si l’aéroport était maintenu
Présentation : télécharger
Face aux dénigreurs en tout genre
Vous pouvez lire l'original de ce texte publié sur le blog de jipéfrom ici
Contrôleur aérien en retraite, j’ai exercé 4 ans à Beauvais, 21 à Roissy, et une 10aine d’années à Nantes et je souhaite faire quelques réflexions de communiste engagé pour ce défi qu’est le savoir voler: l’aviation notamment.
Roissy est né du transfert de l’activité commerciale du Bourget vers un aéroport moderne…il y a bien longtemps ceux ou celles qui étaient attachés sentimentalement à cet aéroport historique regrettaient que le Bourget n’ait pas été modernisé…Mais aujourd’hui personne ne peut nier que le transfert par création de l’aéroport de Roissy a été la bonne réponse.
Communiste du 95 jusqu’en 2000, j’ai été engagé pour le 2 fois 2 pistes à C.D.G. car il fallait sécuriser l’outil aéroportuaire et redonner de la marge à l’exploitation concrète …naturellement j’ai fait cela en respectant mes obligations de devoir de réserve.
Aujourd’hui Roissy est un grand atout de notre capitale nationale et donc du pays.Et grosso modo l’estimation des emplois du débat des années 95 est atteinte…restent bien sûr toutes les luttes sur les plans sociaux ,les statuts et les projets anti-sociaux…le combat continue !!!
OUI C.D.G. est un atout de Paris et j’aime Paris :notre capitale qui organise la France… cependant hors Paris la France existe aussi…
Communiste du 44 depuis 2000 je suis en phase avec la position du PCF44 car je pense utile un bel aéroport régional sur le littoral du sud de la Bretagne et qui nous relierait aux régions européennes et du pourtour méditerranéen sans avoir l’obligation de faire un « Touch and Go » à Roissy.
Paris est interdit au survol en dessous de 2000m et Nantes n’a pas besoin d’un «slalom aérien» au dessus de son centre et de ses quartiers.
Oui j’ai acquis à Roissy et à Nantes la conviction qu’en terme de sécurité aérienne il faut s’intéresser à l‘epsilon de la probabilité…
Je perçois une volonté de développer ici en 44, une étoile de transport aérien sérieuse, ancrée sur nos réalités locales, et pas en concurrence avec Paris mais simplement pour et près des gens de notre territoire.
Pour cela l’ aéroport actuel ,enclavé, arrive à ses limites,et est encerclé par Bouguenais, Brains, Bouaye,Saint Aignan, Pont Saint martin, Les Sorinières, Rezé;
et un nouvel outil aéroportuaire a été étudié, réfléchi,défini.
Oui le projet de nouvel aéroport au nord de Nantes est bien dessiné , il est dimensionné raisonnablement, il intègre mieux le respect de l’environnement, et l’agriculture périphérique a été prise en compte.
Oui comme dans le domaine de la construction navale qui existait dans le centre de Nantes et se développe maintenant à Saint-Nazaire, pour assurer l’avenir aéronautique ici, le projet de transfert est responsable et il fixera de l’investissement car l’aviation a encore besoin d’investissements pour relever les défis de Mieux voler demain.
Nantais d’adoption je dis:
OUI à un nouvel outil aéroportuaire ici en 44 à N.D.D.L. puisque le choix du site a été fait.
OUI à un transport aérien court et moyen courrier qui parte et arrive ici chez nous.
OUI à un aéroport avec 2 pistes car c’est utile d’avoir un peu de marge de travail.
OUI à une complémentarité Paris Province (et Paris sera toujours Paris) et à une France aéronautique qui regarde vers des solutions d’avenir.
OUI à la modernisation des avions et aussi à leur utilisation raisonnée par le plus grand nombre.
Vive le Savoir Voler cher au nantais Jules Verne et Pas que…
Comment va être financé le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes ?
Pourquoi l’aéroport Nantes Atlantique n’est plus viable ?
La question est posée : « Etes-vous favorable au projet de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ? »
Projet ?
Le dossier de transfert a largement dépassé le stade de projet puisque le Maître d’Ouvrage, l’Etat, a publié la déclaration d’utilité publique en 2008, attribué la concession à un opérateur (AGO) en 2010 avec une date de mise en service en 2017 et cette opération en cours a été confortée par le rejet de 154 recours déposés par les opposants.
Il s’agit donc bien d’un choix proposé aux électeurs de Loire-Atlantique sur une opération validée administrativement, techniquement, économiquement, juridiquement, légalement !
Alors, puisque le gouvernement souhaite au-delà des procédures démocratiques être conforté par une nouvelle consultation, l’ACSAN appelle à voter massivement « OUI » à cette question, car le transfert s’inscrit dans la démarche volontaire de l’association, pour faire cesser le survol à basse altitude de l’agglomération nantaise et supprimer ainsi les nuisances et les risques supportés par des dizaines de milliers de personnes.
L’ACSAN continuera son combat pour que la seule opération de transfert, totalement établie aujourd’hui, soit effectivement mise en œuvre à l’automne, comme l’Etat s’y est engagé.
Le chantier est prêt et c’est le seul qui peut commencer dès l’automne.
OUI au transfert à Notre Dame des Landes avec deux pistes
Pourquoi deux pistes?
Parce que
. la spécialisation du côté d’utilisation des deux pistes, permet d’éviter le survol de tout bourg ou village lors des procédures d’atterrissage ou de décollage (l’exigence de non survol provient des Maires des communes impactées à l’époque du Débat Public).
. l’implantation de l’aérogare limite ainsi le roulement des avions en approche ou en départ des zones de stationnement : c’est un gain en temps et en carburant.
. l’exploitation de l’aéroport en cas d’incident ou de travaux sur l’une des pistes peut être maintenue.
. les coûts sont limités du fait de l’inutilité de taxiways en première phase.
Un choix alternatif d’une seule piste, s’il pourrait permettre un fonctionnement à 9 M de passagers, ne règlerait pas la question du survol des bourgs et villages, les bourgs de Grandchamp des Fontaines et Casson étant dans l’alignement est de la piste nord et celui du Temple de Bretagne dans l’alignement ouest de la piste sud.
En conclusion, le choix de deux pistes, sur lequel s’est engagé l’Etat vis à vis de l’exigence de l’intercommunalité afin de préserver la population, choix présent dans le document qui a conduit à la déclaration d’utilité publique, est un choix écologique permettant moins de nuisances sonores pour la population la plus proche, moins de consommation d’énergies fossiles en diminuant les roulements au sol et l’attente des avions.
C’est également un facteur économique car
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il ne peut qu’inciter les compagnies à utiliser cet aéroport ayant une zone de chalandise attractive combinée à une économie de carburant,
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il permet des travaux plus conséquents sans fermeture de l’aéroport.
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La déconnexion des atterrissages et des décollages, qui sont totalement indépendants les uns des autres, permet une fluidité totale des mouvements qui supprime les temps d’attente soit au décollage, soit à l’atterrissage. Là aussi il y a des économies en matière de temps pour les compagnies aériennes et de consommation de carburant, ainsi que d’émissions de polluants.
La conception de cet aéroport du 21ème siècle a choisi de privilégier un surinvestissement initial parfaitement assumé au regard des prévisions de trafic annoncées, pour des économies que l’on retrouve dans le bilan socio-économique de l’opération, le tout dégageant un taux de rentabilité positif !! Ce qui figurait dans le dossier de DUP et qui a été conforté par les réponses des candidats à la concession.