Mme Verchère en pleine projection mentale !!! Ou « Comment cacher ses propres mensonges derrière un pseudo-mensonge d’État »…

Mme Verchère en pleine projection mentale !!!

Ou « Comment cacher ses propres mensonges derrière un pseudo-mensonge d’État »…

La Co-Présidente du Cedpa, égérie de l’Atelier-Citoyen, se réfugie désormais dans la dénonciation d’un pseudo puissant et gigantesque complot, fourbi par les fonctionnaires qui seraient tous corrompus (elle a été elle-même fonctionnaire), par les élus locaux ou nationaux corrompus également (elle a été elle-même élue, notamment Maire de la Commune de Bouguenais), par la justice inféodée au Pouvoir et aux Grandes Entreprises et par des Bureaux d’Études à la botte…

L’outrance du propos n’est-il pas de nature à trahir une certaine confusion qui s’empare des opposants au transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique vers le site de Notre-Dame-des-Landes, face à la négation de leurs arguments fallacieux et mensongers ?

Par exemple :

– les prévisions d’évolution du trafic de l’aéroport de Nantes-Atlantique étaient qualifiées de farfelues et mensongères (cf. le document « Un transfert à haut risque » – 1997 qui stipulait que les 4 millions de passagers ne devaient être atteints qu’en 2036!) ; le résultat de 2016 est de 4,4 millions de passagers, soit plus que ce qu’annonçaient les experts !
Bravo les experts. Honte aux opposants manipulateurs !

– la solution miracle de la construction d’une nouvelle piste perpendiculaire à l’actuelle piste de Nantes-Atlantique, supprimant le risque et les nuisances liés au survol de Nantes et Saint-Aignan-de-Grand Lieu, réalisable pour un coût dérisoire, qui n’affecterait aucune zone habitée, sans problème, notamment écologique, et même certifiée et validée comme génératrice de fortes recettes par un bureau d’études étranger !!!
Disparue des écrans radar… Elle n’apparaît plus nécessaire aux opposants !
Et pour cause, elle impactait des zones Natura 2000 et de nouveaux habitants et nécessitait le déplacement de nombreuses activités !

– les milliards donnés à Vinci pour la construction et l’exploitation de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, financés par une augmentation sans fin de l’imposition des contribuables locaux, quand la conservation de Nantes-Atlantique ne coûterait quasiment rien ! Madame Cosse, Secrétaire nationale d’Europe-Écologie-Les-Verts, déclarait même sur Europe N°1 le 20 décembre 2013 : « Savez-vous combien ça coûte Notre-Dame-des-Landes ? 15 milliards ».
Mensonge encore ! Du délire total ! Tout lecteur attentif du contrat de concession, relèvera que la construction et l’exploitation de cet aéroport se fera aux risques et péril du concessionnaire ; qu’il y a une contribution initiale des collectivités publiques (131M€ soit environ un peu moins de 30% de l’investissement initial de la phase 1 d’ouverture pour 4,5 millions de passagers), forfaitisée à la signature du contrat en 2010, remboursable sur les bénéfices ultérieurs de la concession par une clause de retour à meilleure fortune (quasi unique dans ce type de contrat jusqu’à présent) ; et qu’il n’y aura jamais aucune participation à d’éventuels déficits d’exploitation.

La calomnie et le mensonge poussés à leur paroxysme, ne semblent plus être que les seuls argumentaires qui animent les opposants au transfert.

Et l’ancienne élue abandonne ses anciens administrés comme le reste des habitants impactés à leur sort… ce n’est pas grave les avions feront moins bruit dans le futur !!!
Sauf qu’ils risquent d’être plus nombreux et que les modalités d’approche de l’aéroport risquent d’en être modifiées, avec plus de zones densément urbanisées survolées !

Nous conclurons donc ce bref commentaire d’un soi-disant « document événement sur Notre Dame des Landes », par un moment littéraire qui conforte notre analyse et réveillera peut-être des souvenirs chez une agrégée de lettres classiques.

« Messieurs, disait un fameux délateur

Aux courtisans de Philippe, son maître :

Quelque grossier qu’un mensonge puisse être,

Ne craignez rien, calomniez toujours.

Quand l’accusé confondrait vos discours,

La plaie est faite; et, quoiqu’il en guérisse,

On en verra du moins la cicatrice. »

Jean-Baptiste Rousseau

OUI, le transfert de Nantes Atlantique est incontournable !

OUI, le transfert de Nantes Atlantique est incontournable !

Les opposants au transfert de l’aéroport sur le site de Notre Dame des Landes s’ingénient à imaginer plein de bonnes raisons pour faire croire à la possibilité d’un maintien de l’activité aéroportuaire à Nantes-Atlantique.

C’est tout simplement impossible et ceux qui soutiennent cette assertion mentent en toute connaissance de cause aux habitants de l’agglomération nantaise.

L’évolution inéluctable des trafics, 4,4M de passagers aujourd’hui et 6 M à l’horizon 2030, s’accompagnera automatiquement d’une augmentation des mouvements d’avions (49250 aujourd’hui, 68000 à l’horizon 2030)

Elle s’accompagnera tout aussi inéluctablement d’une augmentation des nuisances sonores à l’atterrissage, qui dépendent des bruits aérodynamiques et ne bénéficient que peu des améliorations des bruits moteurs.

La révision de la réglementation relative à la protection contre les nuisances sonores nécessiterait un classement en zone interdite pour l’habitat du bourg de Saint-Aignan de Grand Lieu et en zone impropre pour l’habitat collectif des bords de Loire à Rezé, d’une partie du centre de Nantes jusqu’au cours des 50 otages.

Les habitants de ces secteurs de l’agglomération ne supportent plus l’impudence des opposants au transfert de l’aéroport qui font si peu de cas des conditions de vie de leurs concitoyens.

Oui au transfert dans les meilleurs délais, et non à toute extension des zones de bruit de l’aéroport actuel

Dominique BOSCHET

Président de l’ACSAN

Lettre ouverte à Thomas Sotto

Objet : lettre ouverte suite à votre question sur l’aéroport du Grand Ouest

Monsieur,

Dans la matinale d’Europe 1 de mardi, alors qu’une fois de plus Daniel Cohn Bendit venait de rappeler son opposition dogmatique au transfert de l’aéroport de Nantes, faisant étalage de sa totale méconnaissance du dossier, vous avez interpellé le Premier Ministre sur l’aéroport de Notre Dame des Landes en lui demandant : « il est écolo cet aéroport, vous iriez jusque-là ? »

En complément de sa réponse qui confirme la nécessité de ce transfert, nous vous prions de trouver ci-dessous pourquoi la réponse est évidemment OUI !

OUI, l’aéroport de Notre Dame des Landes est ECOLO !
– OUI parce que ce transfert permet de répondre à la première nuisance environnementale d’un aéroport – le bruit !- en la divisant par 50 (moins de 900 personnes impactées à Notre Dame des Landes contre 42.000 à Nantes et 80.000 à terme).
– OUI parce que le réaménagement sur place pour accueillir 9 millions de passagers en 2065, c’est-à-dire plus que doubler le trafic, est inenvisageable en raison du survol de Nantes à basse altitude avec une piste dans l’axe du centre-ville de Nantes, cas unique en France et en Europe.
– OUI parce que ce transfert permet de concevoir une infrastructure qui divise par 3 la consommation en énergie par passager à travers notamment une conception basse consommation de ses bâtiments qui en fera le 1 er aéroport HQE en France.
– OUI parce que ce transfert se fera sur une infrastructure disposant de 2 pistes qui permettront de diminuer les temps d’attente en vol et de roulage au sol, synonyme d’économie de kérosène.
– OUI parce que ce transfert se fera sur une infrastructure imperméabilisant moins de 10% de la surface visée par la DUP, 150ha sur les 1650ha, le reste étant composé principalement d’espaces verts et agricoles.
– OUI parce que l’impact environnemental de ce transfert sera totalement compensé selon des prescriptions exigeantes, engageantes et selon une approche agro-environnementale.
– OUI parce que le transfert permettra d’éviter le survol du lac de Grand-Lieu, zone Natura 2000 protégée par la convention internationale RAMSAR sur les zones humides qui rend toute extension soumise à des contraintes juridiques insurmontables.

– OUI parce que toute extension de la piste de l’aéroport actuel serait soumise à la loi littoral du lac de Grand-Lieu qui interdit toute évolution de cette plateforme.

– OUI parce que ce transfert permettra de libérer plusieurs centaines d’hectares autour du site de l’actuel aéroport permettant notamment d’accueillir 5000 emplois nouveaux et de loger plus de 15 000 habitants, et de répondre ainsi favorablement, selon un principe de densification urbaine, aux 2000ha de terres agricoles pris chaque année sur le territoire par une urbanisation trop horizontale.

– Oui parce que ce transfert s’accompagne de la mise en place par le Conseil Départemental de Loire Atlantique d’une zone de Protection des Espaces Agricoles ou Naturels périurbains (PEAN) de 19 000 ha entre le futur aéroport et l’agglomération nantaise afin de limiter l’étalement urbain, pérenniser l’activité agricole, tout en encourageant l’utilisation de pratiques respectueuses de l’environnement.

Par ailleurs, nous vous rappelons que Bruxelles a validé ce transfert par la voix de Karl Falkenberg, Directeur Général de l’environnement de la commission européenne le 28 mars 2014 qui a déclaré : « le site de Notre Dame des Landes, situé en dehors de toute zone Natura 2000, abrite des espèces protégées mais qui sont présentes dans beaucoup d’autres endroits en France. Ces espèces seront déplacées avant les travaux qui ne porteront donc pas atteinte à leur survie. La commission a fondé son avis en constatant tant sur la loi sur l’eau, sur les directives habitat ou sur les espèces protégées, qu’aucune infraction de l’Etat français n’avait été constaté. Elle a fondé sa décision sur le respect des législations règlementaires européennes et une évaluation jugée satisfaisante des mesures de compensation ».

Ce transfert est donc un grand OUI environnemental mais aussi démocratique. Relancé par Dominique VOYNET en 1997 et soutenu depuis par 3 Présidents de la République et 6 Premiers ministres, 2 régions, 2 départements, 4 agglomérations, ce projet a été longuement débattu lors d’un débat public, d’une enquête publique et d’une commission du dialogue en 2012 confirmant la nécessité du transfert.

Il s’inscrit par ailleurs de façon équilibrée dans le projet de développement de la métropole Nantes Saint-Nazaire traduit par le Schéma de Cohérence Territoriale voté en 2007 à l’unanimité par les élus de la métropole, dont les Ecologistes.

Ce transfert est aussi un grand OUI au niveau du droit. Le 17 juillet, le tribunal administratif de Nantes a débouté les opposants des recours contre les arrêtés loi sur l’eau et espèces protégées faisant suite à plus de 150 décisions de justice favorable au transfert.

Plus que jamais, pour l’avenir du Grand Ouest mais aussi pour l’affirmation des principes écologiques, démocratiques et juridiques dans notre pays, nous estimons qu’il est grand temps de dire stop à la supercherie des opposants au transfert de Nantes-Atlantique à Notre Dame des Landes et de dire OUI au projet totalement en phase avec les principes de COP21.

Restant à votre disposition pour toute précision complémentaire, nous vous prions de croire, Monsieur, à
l’expression de nos respectueuses salutations.

Le Président

Dominique BOSCHET
Acsan
Mail : acsan.asso@gmail.com

Amalgames et contre-vérités destinés à ceux qui veulent nier l’évidence de la nécessité du transfert de Nantes Atlantique

Les cahiers de l’atelier citoyen

Amalgames et contre-vérités destinés à ceux qui veulent nier l’évidence de la nécessité du transfert de Nantes Atlantique

Pour les habitants de l’agglomération nantaise, les cahiers de « l’atelier citoyen, outils de communication de l’ACIPA et du Cedepa » présentés en réunion publique ce 17 novembre à Saint Aignan de Grand-Lieu, sont constitués, sur l’ensemble des thèmes abordés, d’approximations qui demandent, selon leurs auteurs eux-mêmes, à être vérifiées.

La lecture des rapports issus de cette réflexion met en évidence une manipulation des études disponibles afin de nourrir des conclusions écrites à l’avance.

Sur le plan financier, ils intègrent dans le coût de l’aéroport un pont pour le franchissement de la Loire et le tram-train : ces deux équipements structurants représentent 85% des charges affichées pour les collectivités territoriales.

Quand on sait que près de 80% des utilisateurs de l’aéroport actuel sont situés au nord de la Loire, cette prise en compte d’un nouveau pont est une véritable tromperie, sachant que de toute façon la nécessité de construire un tel ouvrage est sans rapport direct avec le transfert de l’aéroport.

Même constat pour le tram-train qui répond pour 80% de ses trafics potentiels à une problématique plus large de desserte des territoires périurbains du nord de l’agglomération et qui n’est pas principalement liée au transfert.

En terme d’emplois, ils indiquent une perte importante d’emplois dans le secteur sud loire avec ce transfert. Contrairement à ces affirmations, le développement de l’activité industrielle au sud-Loire de l’agglomération nantaise, facilité par le transfert de l’aéroport et le développement de l’IRT Jules Verne, contribuera au développement de l’activité d’Airbus, et se traduira par la création de 5000 emplois nouveaux, tout en permettant à la communauté de communes d’Erdre et Gesvres de bénéficier des 2000 emplois de la plateforme aéroportuaire transférée.

En matière de bruit et de trajectoires, la critique honteuse des études produites par la DGAC, service expert reconnu au niveau européen, ne peut cacher que le maintien en service de l’aéroport de Nantes Atlantique condamnerait de plus en plus d’habitants de l’agglomération à subir les risques et nuisances du trafic aérien, en constante progression, avec un redressement inéluctable des trajectoires au-dessus du centre historique de Nantes et un allongement des zones soumises à la réglementation de protection contre le bruit sous les trajectoires d’atterrissage.

Pour l’aménagement de la piste et de l’aérogare de Nantes Atlantique, les propositions, techniquement contestables et totalement sous-évaluées, nécessiteraient une enquête publique environnementale, qui, du fait de la proximité des zones Natura 2000 de la Loire et du Lac de Grand lieu mais aussi des enjeux de nuisances sonores, n’a aucune chance de se conclure positivement et cela les « porteurs » de ces propositions ne peuvent l’ignorer.

En matière de desserte par les transports publics enfin, l’atelier citoyen semble penser que la proximité d’un terminus de ligne de tram et l’existence de voies ferrées sur le site suffiraient à permettre de créer à faible coût une desserte tramway ou train de qualité.
C’est ignorer les principes de l’économie des transports qui doivent intégrer les enjeux de trafic, les coûts d’investissement et d’exploitation et les contraintes environnementales des secteurs traversés. Il est hasardeux de prétendre que cette desserte soit simple et peu onéreuse : où se situe l’analyse environnementale concernant le thalweg du ruisseau du Chaffault qui sera modifié par cette implantation ? Où se situe la faisabilité technique de la traversée du périphérique combinée au passage sous les lignes à haute tension, dans le couloir d’atterrissage des avions en piste 21 ? Où se situe le bilan socio-économique obligatoire d’un tel prolongement ?
L’actuelle navette routière TanAir, exploitée entre la gare et l’aéroport à une fréquence de 20 minutes et connectée au tramway à Neustrie, accueille plus de 500.000 passagers par an et offre un service de qualité répondant aux enjeux actuels et reconnu par les usagers avec un bilan d’exploitation équilibré.

Sans minimiser l’investissement de celles et ceux qui ont participé à ces ateliers, ces quelques exemples sont le reflet d’un manque réel d’expertise et la présentation de ces données, en particulier sur le plan financier, relève d’une manipulation partiale des chiffres.

Dominique Boschet, Président de l’ACSAN

Stop à la désinformation et aux manipulations sur la réalité des nuisances sonores et environnementales

Stop à la désinformation et aux manipulations

sur la réalité des nuisances sonores et environnementales

Pour l’ACSAN, « l’atelier citoyen », soit disant « association indépendante » alors que ses travaux bénéficient du soutien actif de l’ACIPA et du CéDpa, poursuit inlassablement sa lutte forcenée contre le transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur le site de Notre Dame des Landes, à travers son action dogmatique de désinformation sur le bruit et les trajectoires des avions sur l’agglomération nantaise et de dénigrement systématique de l’expertise des services de l’Etat, notamment celle de la DGAC, pourtant internationalement reconnue« .

La lecture des rapports de cette soi-disant expertise citoyenne met en évidence des erreurs grossières d’interprétation des données transmises de manière transparente par l’Etat et une manipulation des études prospectives de la DGAC, afin de nourrir des conclusions écrites à l’avance.

Alors que près de 45000 personnes subissent actuellement les nuisances sonores liées au survol de l’agglomération, les opposants au transfert de l’aéroport trouvent normal que les 5000 très fortement impactées aujourd’hui puissent être multipliées par 3 à terme, alors même que le transfert a été déclaré d’utilité publique en privilégiant justement la limitation du survol des habitations.

Il n’est évidemment pas admissible que l’évolution inéluctable et incontestable des trafics sur Nantes Atlantique (cf. les records de cet été 2015 bien au-dessus des prévisions) condamne les habitants de Saint-Aignan-de Grand-Lieu et de Bouguenais-lesCouëts à subir des nuisances sans cesse croissantes, alors que le transfert de l’aéroport est maintenant entériné suite à des années d’études par des spécialistes, de nombreuses procédures de concertation et d’enquêtes publiques, et plus de 150 décisions de justice.

Il n’est pas non plus imaginable que le centre historique de Nantes, partie la plus densément peuplée de l’agglomération, soit survolé quotidiennement par plus de 200 avions en période de pointe.

L’hypothétique révision du Plan d’Exposition au Bruit (PEB) des aéronefs sur Nantes Atlantique impacterait automatiquement de nouvelles zones déjà urbanisées. Cela concernerait plus de
80 000 personnes en zone D et plus de 15000 habitants en zone C de nuisances sonores fortes. Il convient d’y ajouter les nuisances environnementales notamment pour le lac de Grand-Lieu classé en zone Natura 2000.

Les contraintes d’urbanisme pour l’agglomération nantaise, déjà importantes avec plus de 350ha sur lesquels l’habitat collectif ne peut être implanté, seraient encore plus fortes et amèneraient à renvoyer de nombreux habitants à des dizaines de kilomètres de l’agglomération.

 » N’en déplaise aux donneurs de leçons de l’atelier citoyen, leurs hypothèses irréalistes sont totalement inacceptables pour les habitants de l’agglomération nantaise. Le maintien de Nantes-Atlantique n’est pas une alternative crédible. Seul l’engagement des travaux pour le transfert de Nantes-Atlantique sur le site de Notre-Dame-des-Landes permettra d’assurer la sécurité ainsi que la fin des nuisances sonores et environnementales pour des dizaines de milliers d’habitants de l’agglomération nantaise ».

Dominique BOSCHET

Président de l’ACSAN

Commentaires sur les rapports de l’atelier citoyen

Oui, l’augmentation prévisible des trafics passagers, que ne conteste plus l’atelier citoyen, se traduira mécaniquement par une augmentation des mouvements d’avions

L’hypothèse prudente présentée par la DGAC correspond tout à fait au principe de précaution à privilégier dans un document réglementaire tel que le PEB.

L’hypothèse de l’atelier citoyen d’un emport moyen des avions à Nantes comparable à celui de Lyon et Marseille constitue une approximation plus qu’optimiste ne tenant aucun compte des compositions respectives des trafics de ces villes.

De même, affirmer que la modernisation des avions à l’horizon 2030 n’est pas prise en compte par la DGAC constitue au moins une erreur de lecture et au pire une manipulation grossière.

Comme indiqué par l’expert national, les bruits émis au décollage se réduiront probablement, au bénéfice des espaces situés sous les trajectoires correspondantes.

Par contre les bruits des avions à l’atterrissage, essentiellement aérodynamiques, devraient augmenter avec l’évolution du trafic, allongeant d’autant les zones de bruit du PEB dans l’axe de la piste, vers Saint-Aignan et le centre de Nantes.

Le rééquilibrage des atterrissages par le sud-ouest et par le nord-est (actuellement 60%/40%) sera comme l’indique la DGAC inéluctable avec l’évolution des trafics et la probable limitation des atterrissages dos au vent.

Mais on comprend bien que toutes ces logiques gênent l’atelier citoyen puisque cela augmente d’autant les survols des zones les plus peuplées du centre de l’agglomération !

Et que penser de la tentative d’expliquer que l’on pourrait améliorer les trajectoires :

. la descente en continu à 3,1% est déjà en service, contrairement au schéma présenté par l’atelier, et une augmentation de la pente augmenterait les bruits aérodynamiques par la nécessité d’une traînée supérieure,

. et la mise en place d’un ILS en approche 21 (au-dessus de Nantes), jugée inutile dans le rapport « Bruit » et indispensable dans le rapport « Trajectoire », est effectivement considérée par la DGAC comme devant s’imposer à terme, et poserait dès lors la question du survol de l’hyper centre de Nantes que la procédure dérogatoire actuelle s’efforce d’éviter.

La maîtrise des nuisances sonores constitue un enjeu essentiel pour les habitants

Les trafics actuels de Nantes Atlantique impactent plus de 45000 habitants (zone D) dont plus de 5000 (zone C – lden supérieur à 55).

Le maintien de Nantes Atlantique entraînerait le doublement de ce dernier chiffre, voire le triplement en cas de redressement des trajectoires au-dessus de l’hyper centre de Nantes.

Est-il besoin de rappeler que moins de 600 habitants seraient impactés à très long terme (9M de passagers) sur le site de Notre Dame des Landes !

Les habitants de l’agglomération nantaise dénoncent la désinformation organisée par les zadistes et les opposants au transfert

Aéroport de Nantes Atlantique : les habitants de l’agglomération nantaise dénoncent la désinformation organisée par les zadistes et les opposants au transfert.

Au moment où les « zadistes », qui occupent illégalement le site du projet d’aéroport, communiquent sur la possibilité d’en faire le lieu d’un développement solidaire « idyllique » s’exonérant de toutes les règles juridiques et économiques de notre pays et où les opposants au projet de transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique poursuivent leur opération de désinformation en cherchant à faire croire que l’activité aéroportuaire pourrait se poursuivre sur le site actuel avec une aérogare reconfigurée, l’ACSAN réaffirme avec force son soutien au transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique à Notre Dame des Landes..

Pour l’ACSAN, toute hypothèse de maintien en service de Nantes Atlantique, en contradiction avec la déclaration d’utilité publique de son transfert, ne saurait cacher un fait incontournable : la piste de Nantes Atlantique impose pour les avions le survol du lac de Grand Lieu et du cœur de l’agglomération nantaise.

Non, les habitants de Nantes, de Rezé, de Bouguenais et de Saint-Aignan de Grand Lieu ne peuvent accepter de subir un nombre croissant de passages d’avions au-dessus de leur tête.

Le trafic prévu en 2030 de 6 millions de passagers impliquerait près de 70.000 mouvements d’avions commerciaux, soit un survol à basse altitude de l’ordre de 100 avions en moyenne par jour.

Compte-tenu de cette évolution, ce serait l’arrêt du développement de communes ou secteurs comme St-Aignan de Grand Lieu, Bouguenais-les-Couëts, Trentemoult ou l’Ile de Nantes si l’activité était maintenue sur le site de Bouguenais.

Le transfert est la seule réponse cohérente, attendue par les habitants de l’agglomération nantaise qui subissent depuis trop longtemps les nuisances sonores liées au survol en basse altitude de notre ville et les risques de crash d’un avion de ligne, qui sont plus importants au décollage et à l’atterrissage.

La décision à venir du tribunal administratif sur le volet environnemental du projet devrait mettre un terme aux doutes que font planer les opposants sur la légalité de ce projet de transfert, et enfin permettre à l’Etat de lancer les travaux du transfert, en faisant appliquer les règles de l’Etat de droit.

Aéroport et nuisances sonores

Communiqué de presse

Nantes, le 20 octobre 2014

Aéroport et nuisances sonores

L’ACSAN, Association Contre le Survol de l’Agglomération Nantaise, fait désormais partie de la commission consultative de l’environnement de l’aéroport de Nantes Atlantique.

Cela confirme la reconnaissance de son action en faveur des habitants de l’agglomération qui subissent depuis de trop nombreuses années les nuisances sonores.

Elle aura à cœur de défendre les intérêts de ses habitants au sein de cette instance. Pour cela, n’hésitez pas à contacter l’ACSAN et à transmettre vos réclamations au service de l’environnement de Nantes Atlantique.

Bien évidemment les mesures envisagées ne permettent que d’atténuer les effets de ces nuisances et l’ACSAN soutient totalement le transfert de l’aéroport à Notre Dame des Landes, seule solution pour supprimer radicalement ces nuisances et permettre le développement économique du Grand Ouest, condition indispensable à la création d’emplois dans nos régions.

Dominique BOSCHET

Président de l’ACSAN

Réclamations Nantes Atlantique : environnement@nantes.aeroport.fr