Consultation publique

L’annonce d’une consultation publique sur le Projet de Protection du Bruit dans l’Environnement (PPBE) de Nantes-Atlantique et sur l’arrêté concernant de nouvelles restrictions d’exploitation destinées à limiter les nuisances, a été publiée dans la presse le 14 avril dernier.
Cette consultation publique se déroule du jeudi 29 avril au jeudi 29 juin pour le PPBE, jeudi 29 juillet pour l’arrêté de restriction.


Chaque participation est essentielle pour exprimer nos attentes et relayer les demandes que nous avons pu exprimer en Commission Consultative de l’Environnement (CCE) de l’aéroport et non insérées dans ce projet de PPBE.
Pour participer, il suffit d’aller sur le site internet : http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=forum&id_article=2367#mon_ancre

et présenter vos observations et demandes en ligne.

Afin de vous faciliter la tâche, je vous communique les demandes d’amendement émises lors de la CCE par les deux collèges « associations » et « élus ». Certaines ont fait l’objet « d’engagements » de l’Etat a posteriori. Mais il est important que le plus grand nombre d’entre vous vienne appuyer les demandes formulées par ces deux collèges. 
Une version complète plus technique « contribution des membres de la CCE… » et une version simplifiée et allégée « points essentiels… » pour une lecture rapide.
Merci à l’avance pour votre précieuse contribution.

Contribution-membres-CCE_Projet-PPBE_-250221

Version simplifiée :

Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) de l’Aéroport de Nantes-Atlantique

Points essentiels pour la consultation publique

1- Le projet de l’État envisage une progression de 10% de la population exposée aux nuisances de l’aéroport, comme indiquée p 99 du document projet de PPBE. Sachant que la référence pour cette donnée est 2019, l’année la plus forte en termes de trafic, sachant également que le PPBE a théoriquement pour objectif de diminuer les nuisances auprès de la population, cette prévision est inacceptable. Par ailleurs, la réactualisation des cartes INSEE et IRIS sur l’année 2019 est indispensable, sachant que les prévisions faites sont sur la base de données démographiques 2016.


2- Les services de l’Etat doivent trouver les moyens de pallier la baisse de la TNSA conséquente à la crise sanitaire afin que les riverains ne pâtissent pas de cette situation, tant pour les travaux d’isolation, nécessaires immédiatement, que pour le droit de délaissement et l’aide à la revente. Les élus doivent être associés au travail de révision des critères qui définissent la zone du droit de délaissement et celle de l’aide à la revente, celle-ci devant concerner tout propriétaire avant la date d’abandon du transfert (17 janvier 2018).


3- Afin de réduire le bruit, plusieurs mesures sont nécessaires :
• Supprimer l’usage des APU et des groupes électrogènes, au profit d’alimentation électrique par réseau directement aux postes de stationnement des avions.
• relever l’altitude d’approche au-dessus de St-Aignan de Grand Lieu et Nantes-Bouguenais très rapidement.
• Eviter le survol de La Chevrolière et Bouaye, pour les décollages vers le sud (21).
• Mettre en place de procédures et trajectoires de moindre bruit au décollage face au nord


4- Enfin des restrictions d’exploitation sont indispensables
• Supprimer la planification des vols de minuit à 6h, interdire les vols d’avions bruyants de 22h30 à 24h et de 6hà 7h. (18 EPNdB) dès à présent.
• Interdire vols des petits aéronefs et aviation de loisir.


5- Des études sont à réaliser pour
• Faire évoluer la classification des avions
• Préciser les impacts sur la santé et l’environnement
• Consolider et favoriser l’accès à Maestro (suivi des trajectoires réelles des avions). Permettre le dépôt de plaintes en ligne.

Informations sur le droit de délaissement et l’aide à la revente La loi de finance du 29 décembre 2019 prévoit le droit de délaissement et indique la publication du décret d’application au plus tard le 30 juin 2020. Ces décrets viennent tout juste d’être publiés ! La période retenue (décembre 2010 à janvier 2018) pour être éligible à ces mesures  (P4 et P5) est beaucoup trop restrictive, ce qui amène une inégalité de traitement sur le même territoire. 

Il faut demander à ce que les critères retenus pour définir ces zones soient revus avec nos élus et que tout propriétaire avant la date d’abandon du transfert par l’Etat ( 17 janvier 2018) soit éligible à ces mesures.

48 maisons sont concernées par le droit de délaissement, 1048 biens sont éligibles à l’aide à la revente. A titre de comparaison, je vous transmets un document qui vous indique les zones qui devraient être concernées sur l’agglomération nantaise, si les mesures prises pour Notre Dame des Landes avaient été appliquées à Nantes-Atlantique. Alors quand on nous parle de mesures exceptionnelles cela prête à sourire !

Le droit de délaissement
Le droit de délaissement permet aux propriétaires éligibles de demander à l’État d’acquérir leur bien. Il concerne les propriétés riveraines situées autour de l’aéroport dans une zone où le bruit est fort (indice Lden supérieur ou égal à 62 dB). Le prix d’achat doit compenser l’éventuelle moindre plus-value ou dépréciation de leur propriété en raison du maintien de l’aéroport sur le site de Nantes-Atlantique.
Retrouvez les conditions d’éligibilité et la procédure à suivre :

https://www.reamenagement-nantes-atlantique.fr/droit-de-delaissement

L’aide à la revente
L’aide à la revente permet aux propriétaires éligibles de compenser une partie de l’éventuelle moindre plus-value ou dépréciation de leur bien en raison du maintien de l’aéroport Nantes-Atlantique lors de sa vente. Elle concerne les propriétés riveraines de l’aéroport situées dans une zone où le bruit aérien est modéré (indice Lden compris entre 55 et 62 dB).
Retrouvez les conditions d’éligibilité et la procédure à suivre :

https://www.reamenagement-nantes-atlantique.fr/laide-la-revente

Avis défavorable sur le projet de PPBE

Lors de la dernière réunion de la Commission Consultative de l’Environnement, un avis défavorable a été donné sur le projet de PPBE soumis aux membres de cette instance.
Comme nous vous l’avions indiqué précédemment, le manque d’ambition, les moyens exceptionnels non garantis, certains coûts à la charge des contribuables de ce territoire dont le vote a été bafoué, le manque de transparence sur la concession, l’absence d’échéancier concret pour certaines mesures… ont conduit les membres de cette CCE à demander  le report de ce vote, afin que des amendements soient intégrés à ce document pour mieux protéger la population.
Malgré un remarquable travail collectif des élus et des associations réalisé dans un esprit constructif en seulement 12 jours, durée très limitée que l’on a bien voulu nous octroyer, malgré une mise en forme extrêmement concrète de nos propositions, le projet de PPBE a été à nouveau soumis à l’avis de la CCE, dans son état initial, sans qu’aucun des amendements proposés ne soit intégré à ce texte.
Bien évidemment, élus et associations ont confirmé un avis défavorable, car en l’état ce document n’apporte pas les garanties attendues et ne protège pas suffisamment la population.
Je vous communique, dans le document joint, le détail de ces propositions. Elles peuvent vous être utiles pour exprimer vos attentes lors de la prochaine consultation publique.

La consultation publique sur le projet de PPBE et sur l’arrêté de restriction d’exploitation de l’aéroport de Nantes-Atlantique

Votre participation à celle-ci est essentielle puisque les amendements à ce projet seront éventuellement adoptés à l’issue de cette consultation en prenant en compte les avis exprimés. Cette consultation se déroulera en ligne sur 2 mois pour le projet de PPBE, dates non encore connues mais probablement en avril/mai 2021 sur 3 mois pour l’arrêté de restriction des vols de nuit, probablement avril/juin 2021 sur le site :

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/transports-r8.html

Contribution-membres-CCE_Projet-PPBE_-250221

Les élus et associations membres obtiennent un report de l’avis de la CCE sur le projet de PPBE

La mise en place d’un Plan de Protection du Bruit dans l’Environnement est obligatoire dès que le nombre de mouvements d’avions dépasse 50000 par an. Ce dispositif aurait donc dû être mis en place à Nantes-Atlantique en 2017. 
Celui-ci vient d’être soumis à l’avis de la Commission Consultative de l’Environnement le 29 janvier 2021.
Le manque d’ambition, les moyens exceptionnels non garantis, certains coûts à la charge des contribuables de ce territoire dont le vote a été bafoué, le manque de transparence sur la concession, l’année de référence 2019 avec un trafic qui a explosé … sont autant de raisons qui ont amené les représentants des collectivités et les associations à refuser ce PPBE en l’état et à demander le report de ce vote ultérieurement, afin que des amendements soient intégrés à ce document pour mieux protéger la population.
Parallèlement nous avons demandé la mise en application de l’arrêté de restriction des vols de nuit, version proposée par les collectivités depuis longtemps et approuvée en CCE.

Le communiqué de presse commun sur ce sujet :

Les élus et associations membres obtiennent un report de l’avis de la CCE sur le projet de PPBE

Les représentants des collectivités, des associations membres de la CCE communiquent :

La Commission Consultative de l’Environnement de Nantes Atlantique s’est réunie ce vendredi 29 janvier 2021, avec pour ordre du jour de se prononcer sur le Plan de Prévention du Bruit de l’Environnement. En respect de la législation Européenne, ce document est obligatoire dès lors que le nombre de mouvements d’avions sur une plate-forme aéroportuaire dépasse les 50.000 unités. Il identifie les sources et niveaux de bruit de l’activité de l’aéroport et présente sur une échéance de 5 ans, un plan d’actions visant à réduire la pollution sonore.

Les élus et associations ont unanimement demandé le report de l’avis de la CCE pour permettre d’amender le document présenté, en suspendant l’avis à concertation publique engagée au 05 février. Après consultation des membres de la CCE et le vote majoritaire des élus et associations, l’État a accepté ce report.

A la demande des mêmes représentants des collectivités et associations, et l’unanimité des membres de la CCE, un groupe de travail doit être constitué pour proposer des amendements à ce projet avant émission d’un avis.

Pourquoi en est-on là ?

Malgré les réserves portées à connaissance de l’État lors de la séance préparatoire du mardi 26 et la séance plénière du vendredi 29 janvier, l’Etat nous a présenté la version 4.0 des travaux de la DGAC, sans qu’aucun d’entre nous n’ait été sollicité pour les 3 premières versions, résumés en ce projet de PPBE et souhaitait que celle-ci rende un avis.

Au 17 janvier 2018, renouvelé au 29 octobre 2019, l’Etat communiquait sur sa volonté de construire collectivement l’avenir de la plate-forme aéroportuaire, et sa déclinaison de protection des riverains. Force est de constater que cette tentative de passage en force en ce mois de janvier 2021 par la DGAC, ne répond en rien aux engagements pris de TRANSPARENCE et de CONCERTATION.

Que demandent les collectivités et les associations ?

Les élus et associations rappellent la nécessité d’un travail en collaboration sur cette question permettant à chaque partie prenante d’être écoutée. Par ailleurs, ils rappellent la nécessité d’une meilleure prise en compte de la situation et du contexte et que de vraies réponses et réels moyens s’agissant des compensations et dédommagements promis par le gouvernement soient apportées.

Puisque le règlement intérieur de la CCE le permet, sur proposition des deux collèges collectivités et associations, un groupe de travail va engager un processus d’élaboration d’une nouvelle version du PPBE.

Notre volonté est ferme et claire, ce PPBE doit permettre de prendre en compte la réalité d’exploitation d’un aéroport en milieu urbain au-delà des règles habituelles et anciennes. Il appartiendra à la DGAC et à l’État, en lien avec les représentants du territoire, de travailler à l’amélioration du PPBE afin que ces éléments soient pris en compte dans le projet de réaménagement de la plateforme aéroportuaire, et ce au vu du double contexte, sanitaire et environnemental.

Par ailleurs, le manque d’études d’impacts environnementaux et sanitaires en amont de l’adoption de ce PPBE est très préjudiciable. Nous devrions prendre collectivement le temps nécessaire à leurs réalisations préalables pour protéger en toute cohérence les populations survolées.

Enfin, nous demandons l’application dans les meilleurs délais de l’arrêté de restriction des vols de nuit proposé et ayant reçu un avis favorable lors de cette CCE même s’il devra être complété.

Liste des représentants des organisations et associations signataires :

  • Mr AIT-KACI Éric, COCETA Commission Technique,
  • Mr BOSCHET Dominique, ACSAN,
  • Mr DUCRET Patrick, ADRAN,
  • Mr DYON Jérôme, CPIE Pays de Nantes Ecopôle,
  • Mr GAVALLET Jean-Christophe, président de FNE Pays de la Loire, représenté à la CCE par Mr METAY Xavier,
  • Mr JOUBIOUX Michel, LPO44,
  • Mr LEFEVRE Gérard, ACSAN,
  • Mr RAIMBOURG Dominique, vice-président Sud Loire Avenir,
  • Mr RAVIER Jean-Marie, président Atelier Citoyen Nantes Atlantique,
  • Mme VEYRAC Marie-Joseph, SNPN,
  • Mr AFFILE Bertrand, vice-président de Nantes Métropole, maire de Saint-Herblain
  • Mr BOBLIN Johann, maire de La Chevrolière, représenté à la CCE par Mr AURAYMichel,
  • Mr GARREAU Jacques, vice-président de Nantes Métropole, maire de Bouaye,
  • Mr GERAULT Laurent, vice-président Région des Pays de la Loire,
  • Mr FETIVEAU Yannick,Maire de Pont-Saint-Martin,
  • Mr HERVOCHON Freddy, vice-président Conseil Départemental de Loire Atlantique,
  • Mme IMPERIALE Sandra, maire de Bouguenais,
  • Mr LEMASSON Jean-Claude, maire de Saint-Aignan de Grand Lieu,
  • Mr NEAU Hervé, conseiller métropolitain, maire de Rezé,
  • Mr QUERO Thomas, conseiller métropolitain, adjoint au maire deNantes,
  • Mr VEY Alain, conseiller métropolitain, maire de Basse-Goulaine.