Note à l’attention des médiateurs

TRANSFERT DE L’AÉROPORT NANTES ATLANTIQUE À NOTRE DAME DES LANDES

Le document d’information élaboré par la CNDP pour la consultation de juin 2016 est une synthèse qui présente les données essentielles de cette opération de transfert. Les divers points de vue, études et expertises y sont évoqués et notamment le rapport des experts du CGEDD.

Au-delà de ce document et des nombreuses contributions que vous solliciterez, nous nous permettons d’attirer votre attention sur certains aspects qui nous semblent importants et dans la droite ligne du communiqué de presse du Premier ministre qui indique que « les conclusions de cette mission permettront d’identifier la mesure la plus apte… dans une vision cohérente de l’aménagement durable de la métropole nantaise tout en assurant le respect de l’Etat de droit »

Le respect de l’Etat de droit plaide très largement en faveur du transfert, comme nous le rappelons ci-dessous. De plus la situation particulière de l’aéroport de Nantes-Atlantique (piste proche et dans l’axe du cœur de Nantes, insérée entre deux zones Natura 2000) combinée à la suppression des dérogations actuelles et l’obligation de mettre en place des zones de sécurité aux extrémités de la piste, rend juridiquement impossible toute modification ou agrandissement de cet aéroport.

  1. Le respect de l’État de droit

  • Toutes les procédures démocratiques ont été strictement respectées pour aboutir à la DUP en 2008.

  • L’ensemble des collectivités territoriales se sont prononcées favorablement et ont intégré cette structure dans le Schéma de Cohérence Territoriale, SCOT approuvé à l’unanimité en 2007, toute tendance politique confondue. Ce SCOT est décliné dans les PLU locaux dont celui de la CCEG (Communauté de Communes d’Erdre et Gesvre).

  • Tous les recours juridiques ont été rejetés (plus de 180 à ce jour), validant juridiquement sur tous les points le bien-fondé de cette opération de transfert. Les décisions les plus récentes sont celles de la cour d’appel du tribunal administratif de Nantes confirmant le rejet des recours sur les arrêtés « environnement » de l’Etat et de la Commission Européenne sur le respect des directives européennes sur les grands projets.

  • Le transfert de l’aéroport n’est plus un projet mais une opération suspendue qui a fait l’objet d’un contrat de concession le 29 décembre 2010, intégrant une mise en service programmée pour l’automne 2017.
    Le concessionnaire n’a pu mettre en œuvre les actions dont il était responsable du fait du souci de l’Etat de disposer de jugements sur les recours engagés, mais aussi du fait d’interventions violentes d’individus ou de collectifs, mettant en danger ses salariés ou ceux de ses sous-traitant, ainsi que leurs matériels. L’Etat n’a pas souhaité risquer une expulsion à haut risques.

  • La consultation organisée en juin 2016 à la demande du chef de l’Etat a montré un large soutien de la population du département (plus de 55%), avec une forte participation de plus de 51%, qui a donné à cette opération une légitimité supplémentaire.

  • Ne pas céder à une minorité violente qui occupe illégalement le site est un signe fort à envoyer à nos citoyens pour affirmer la considération citoyenne du cadre de notre République, la restauration de l’autorité démocratique, le respect des décisions de justice et la volonté de ne pas se soumettre à ce type de menaces et provocations.

  1. L’aménagement de Nantes-Atlantique est juridiquement impossible

  • L’aéroport de Nantes-Atlantique a la plus forte hausse de trafic passagers des aéroports régionaux :

L’aéroport international de Nantes a connu une hausse de 47% pour le trafic passagers sur les cinq dernières années, près de 5 millions de passagers en 2016 (4778967), soit plus de 5 ans d’avance sur les prévisions de la DUP tant critiquées à l’époque par les opposants au transfert. Le rapport du CGEDD, p18, indique : « Ce constat d’une sous-évaluation de l’augmentation du trafic d’un équipement est assez rare pour être signalé. ».

50615 mouvements d’avions en 2016 soit une progression de 2,77% / 2015.

Les chiffres de mai 2017 par rapport à 2016 montrent une progression de 13,01% pour le trafic passagers et 10,79% pour les mouvements d’avion : ils confirment la forte évolution constatée ces dernières années.

L’aéroport doit désormais gérer un trafic supérieur aux capacités, il a connu 151 jours de saturation en 2016, chiffre en constante augmentation durant ces dernières années.

  • La situation géographique de Nantes-Atlantique combine divers facteurs qui la rendent unique.

  • Proximité du cœur de Nantes : la piste est située à moins de 6 kms du centre-ville de Nantes.

  • Orientation de la piste dans l’axe du centre-ville, impliquant un survol du cœur de l’agglomération et de la tour Bretagne.

  • Piste située entre deux zones Natura 2000, la Loire au nord et le Lac de Grand Lieu au sud (2ème réserve d’eau douce et ornithologique en France), et aéroport de plus en plus enclavé dans l’agglomération nantaise en pleine expansion.

  • L’aéroport de Nantes-Atlantique bénéficie de dérogations provisoires dans l’attente du transfert de cet aéroport, dont le but est de réduire les nuisances liées au survol à basse altitude de l’agglomération nantaise. Conformément aux demandes de la DGAC et du CGEDD, le maintien de l’activité à Nantes Atlantique implique la suppression de ces dérogations.

  • La suppression de l’autorisation d’atterrissage vent arrière à 7 nœuds au-dessus du lac de Grand-Lieu et le retour à la norme 5 nœuds provoquerait une augmentation importante du nombre de jours de survol de l’agglomération nantaise en raison des vents dominants d’ouest (60% au lieu de 40 à 50% actuellement).

  • La mise en place d’un système de guidage automatique (ILS), demandé dans le rapport du CGEDD et prévu par la DGAC, impliquerait le redressement de la trajectoire d’atterrissage par le nord pour un alignement dans l’axe de la piste et donc un survol de zones actuellement non impactées du cœur de Nantes et de la tour Bretagne. Ce redressement nécessiterait une modification du PEB interdisant toute construction et rénovation de collectifs dans le centre de Nantes, et plus largement sur l’agglomération, et remettant en cause plusieurs grands projets urbanistiques.

  • 70000 à 80000 habitants seraient ainsi impactés par le PEB, dont beaucoup ne le sont pas actuellement.

  • La mise en place d’un ILS, pour l’approche nord comme il existe au sud, mais également la mise en place d’aires de sécurité aux extrémités de piste nécessiteraient un allongement conséquent de la piste côté sud.

  • Cet aménagement au sud impacterait lourdement le bourg de la commune de Saint-Aignan de Grand-Lieu qui se situerait en zone B du PEB (interdiction a minima de nouveau logement !)

  • Il aurait des incidences sur le Lac de Grand-Lieu, site classé soumis à la loi littoral, zone Natura 2000, ZPS, RAMSAR, réserve naturelle nationale, …, ce qui est incompatible avec les réglementations européennes et nationales.

  • Toutes ces modifications d’approche, de PEB, d’équipements, constitueraient un projet global soumis à des procédures réglementaires et des enquêtes publiques

  • Sur le fond, est-il raisonnable au niveau de la sécurité et de la qualité de vie des habitants de maintenir le survol à basse altitude par des avions de ligne du cœur d’une agglomération de 620000 habitants ?

  • Sur la forme, aucune enquête publique n’a la moindre chance de succès alors même que le transfert a été déclaré d’utilité publique et qu’une consultation des populations en a confirmé la légitimité démocratique.

  • Les populations, dont certaines nouvellement impactées, et les collectivités territoriales en charge de l’urbanisme, auraient toutes raisons d’attaquer de telles décisions, avec succès, auprès du juge administratif.

Lorsque le rapport du CGEDD conclut son chapitre sur Nantes Atlantique par « Derrière le choix d’un projet se glissent donc deux enjeux très forts, les nuisances sonores et le renouvellement urbain du cœur d’une ville métropole », on peut ainsi regretter que leur commande ne leur ait pas permis de conclure sur les effets réglementaires et juridiques induits.

Contrairement à ce qu’a pu dire la Ministre de l’époque, le maintien de l’activité commerciale aéroportuaire à Nantes Atlantique ne constitue de ce fait en aucune façon une alternative au transfert décidé par DUP.

3) La nouvelle plateforme développe et rééquilibre l’emploi

  • L’aéroport du Grand Ouest sur le site de Notre Dame des Landes est mieux situé, au cœur de sa zone de chalandise, entre les deux plus grandes métropoles de l’Ouest, Rennes et Nantes.

  • Il constitue un réel équipement structurant permettant de rapprocher le Grand Ouest du reste de l’Europe

  • La plateforme, dotée de deux pistes pour des raisons d’urbanisme et de nuisances, est performante pour les compagnies aériennes, et limite les roulements et pertes de temps au sol, source d’économies de consommation, d’émission de gaz à effet de serre et de bruit.

  • L’ensemble de l’opération de transfert constitue une source d’emplois conséquente :

  • avec la construction de l’aéroport : équivalent de 3000 emplois, 5,4 M d’heures de travail sur 3 ans.

  • avec des emplois nouveaux sur le territoire de la CCEG, le moins bien doté de la métropole Nantes – Saint-Nazaire.

    • avec la dynamique d’implantation et de développement autour du site actuel de l’aéroport de Nantes-Atlantique : 5000 emplois liés à l’extension de l’IRT Jules Verne et du techno campus autour d’Airbus.

    • avec la possibilité de développer la construction de logements (6000 logements pour 15000 habitants) dans des zones actuellement touchées par le PEB sur l’agglomération nantaise.

4) La plateforme de NDDL, un équipement respectueux des enjeux de développement durable 

  • L’emprise de l’aéroport a été définie en prenant en compte les besoins à terme de la plateforme.

  • à noter la nette différence entre la surface de la plateforme (1240ha) et celle aménagée (537ha à la mise en service, dont 150ha imperméabilisés) ; une partie importante de cette emprise est réservée à des aménagements environnementaux relevant des compensations. 

  • cette emprise de 1240ha est pour moitié constituée de terres agricoles et pour moitié d’espaces naturels non exploités ; les chiffres de destruction de la terre agricole affichés par les opposants sont ainsi largement surévalués, et largement compensés par les politiques publiques d’accompagnement développées dans le SCoT de la métropole et les PLU des communes (réduction volontariste de consommation d’espaces agricoles pour l’urbanisme) ou par le Département (PEAN de plus de 13900 ha).

  • Le rapport du CGEDD de 2016 soulève l’hypothèse d’une réduction de la plateforme à une seule piste

  • il semble bien que l’exercice particulier demandé au CGEDD par la Ministre n’ait pas permis aux experts de réellement rechercher les raisons de ce doublet de pistes.

  • lors du Débat public de 2003, les élus du secteur ont admis que les nantais ne souhaitent plus être survolés, et ont exigé que, pour eux aussi, le projet garantisse qu’aucun bourg ou village de leur secteur ne soit survolé, lors des phases de décollage ou d’atterrissage.

  • sachant que les règles aéronautiques impliquent que les avions à l’atterrissage s’alignent sur la piste 15km en amont, le choix d’une seule piste rendait nécessaire de trouver un alignement de plus de 30km sans survol de bourg ou de village, ce qui s’est avéré impossible.

  • le choix a donc été fait de mettre en place deux pistes avec des alignements différents, garantissant que les atterrissages et décollages des deux côtés de l’aéroport n’entraînent aucun survol de bourg ou de village. Les études ont alors privilégié un décalage des pistes qui a permis de réduire les espaces impactés en positionnant l’aérogare entre les deux pistes permettant ainsi de limiter les roulements et le nombre et l’importance des taxiways. 

  • ces deux pistes ont un double intérêt environnemental :

  • éviter le survol de tout village ou hameau grâce leur orientation ce qui réduit considérablement le nombre de personnes impactées par le futur PEB (900).

  • diminuer les temps d’attente et le roulement des avions au sol (consommations, bruit), les aires de stationnement étant directement accessibles en fin d’atterrissage et en début de décollage.

  • elles présentent également un intérêt économique et fonctionnel dans une logique « investir plus pour économiser à l’usage » : réduction de consommation de kérosène et d’émission de polluants, facilité d’entretien des pistes, souplesse et sécurité d’exploitation, indépendance des mouvements de décollage et d’atterrissage, avec une deuxième piste en cas d’incidents, …

  • Les enjeux de mise en œuvre des politiques de protection de l’eau et des espèces naturelles sont majeurs et traités dans le projet conformément à la Loi

  • le décalage entre la date de la DUP et celle de publication des arrêtés d’application des textes réglementaires sur la protection de la ressource en eau et les mesures compensatoires en matière d’espèces naturelles a contribué à polluer le débat environnemental sur le projet

  • les décisions de la justice administrative de rejet des recours déposés sur ces arrêtés montre bien que les démarches des maîtres d’ouvrage inscrites dans la logique « éviter, réduire, compenser » respectent les Lois et règlements en vigueur

  • peut-être les enjeux spécifiques du site et de son environnement justifient-ils que l’Etat décide d’aller au-delà des exigences de la Loi, mais dans ce cas il lui appartiendrait de le faire dans un programme complémentaire dissocié des interventions dues par les maîtres d’ouvrage.

  • Le transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique supprimera les contraintes urbanistiques liées au PEB à l’intérieur du périphérique de l’agglomération nantaise, ce qui permettra de densifier ce secteur et d’accueillir selon les prévisions de Nantes-Métropole 15000 habitants près des services et transports publics. Cela permettra de lutter contre l’étalement urbain, principale cause de disparition d’espaces verts et de terres agricoles mais aussi, en lien avec les déplacements automobiles, responsable d’émission de gaz à effet de serre.

5) Le transfert à NDDL, une opération économiquement maîtrisée et profitable

  • Le financement de l’opération de transfert de l’aéroport à Notre Dame des Landes ressort du cadre de la concession accordée à « Aéroport du Grand Ouest » pour la construction de la plateforme et de la convention passée entre l’Etat et les Collectivités partenaires pour la mise en œuvre des opérations de desserte (voie d’accès, transports collectifs, …).

Contrat de concession : article 1er du titre 1er

« La concession porte sur la conception, le financement, les acquisitions foncières, la construction, la mise en service ainsi que la mise en œuvre du plan de gestion agro-environnemental, du droit de délaissement et des mesures d’accompagnement territorial (améliorations et rétablissements de voirie) prévues.

Le concessionnaire exerce l’ensemble des activités relevant de la concession à ses frais, risques et périls conformément aux dispositions de la présente convention et du cahier des charges annexé. »

  • Le financement public de 130M€ établi sur la base du plan d’affaire présenté sur la durée de la concession est pratiquement remboursé par la TVA. De plus la « clause de retour à meilleure fortune » prévoit un reversement d’une partie des résultats d’exploitation s’ils sont meilleurs que prévus.
    Les résultats déjà constatés depuis 2011 montrent que l’offre du concessionnaire était logiquement prudente, et que des excédents d’exploitation significatifs alimenteront sans nul doute ce fonds de retour.

  • Le coût d’un réaménagement hypothétique de Nantes-Atlantique serait au moins équivalent à celui de NDDL sans les garanties figurant actuellement dans le contrat de concession. En effet l’agrandissement de l’aérogare, trop proche de la piste pour permettre une bonne fluidité de circulation des avions au sol, la déconstruction et reconstruction de la piste entraînant une période de fermeture de 3 à 6 mois, le dédommagement du concessionnaire et l’ensemble des aménagements pour permettre une meilleure accessibilité à l’aéroport (route, tram…) rendraient l’opération plus onéreuse que la construction de NDDL.

Pour toutes ces raisons, cette opération est une excellente affaire pour les finances publiques puisque l’Etat réalise un aéroport public financé aux 2/3 par un concessionnaire privé, avec diverses modalités de remboursement de l’investissement public de départ.

La très probable impossibilité juridique à aménager durablement l’aéroport actuel, le respect du vote de nos concitoyens auquel est attaché le Président de la République, l’intérêt en termes financier et emplois, sont des facteurs qui confortent le transfert reconnu d’utilité publique.

C’est également la seule solution pour supprimer les nuisances sonores et environnementales qui concerneraient plus de 70000 personnes et les risques liés au survol à basse altitude de toute l’agglomération, si l’activité à Nantes-Atlantique était maintenue et nous sommes particulièrement attachés à cet aspect du problème.

NDDL serait-elle l’opération du siècle ?

Toutes et tous vous visualisez parfaitement la première page de chaque album d’Astérix, cette énorme loupe sur une carte de la GAVLE  ! Et hop un micro village gaulois devient le centre du monde.

Vous faites glisser la loupe juste un peu vers le sud et soudain apparaît une énorme opération, pharaonique, démesurée, l’aéroport de NDDL !

. Et curieusement dans chacune des deux localisations, sans l’énorme loupe, on ne voit plus rien !!! Etrange illusion d’optique !

Certes d’un côté Panoramix et sa potion magique, de l’autre la druidesse Françoise Verchère et ses bardes Denis Cheissoux (CO2 mon amour) et Hervé Kempf… et ce n’est pas rien !

Comment le dossier du transfert de Nantes-Atlantique à NDDL occupe-t-il tant d’espace dans les champs … politiques et médiatiques ?

Ce n’est pas lié à son coût,

Si en matière de déplacements, en regard des 561 millions d’€ de NDDL on place les 3,4 milliards d’€ de la LGV Le Mans-Rennes ou les 7,8 milliards d’€ de la LGV Tours-Bordeaux, cette opération est ridiculement bon marché pour 5 000 000 de voyageurs par an en 2017. (voir ci-dessous les comparaisons de coûts d’infrastructures).

Ce n’est pas lié à son emprise,

2000 ha, chaque année, chez nous, dans notre seul département de Loire-Atlantique, sont utilisés pour l’habitat diffus (étalement urbain), les zones artisanales souvent vides ! Pourquoi ce grignotage permanent laisse-t-il totalement indifférents les inconditionnels de la décroissance. Personne non plus ne s’offusque des 2500 hectares de terres « nourricières » consommés par la LGV Le Mans–Rennes, ni les 3300 ha de la LGV Tours-Bordeaux.

NDDL, c’est 776 hectares de landes … une fois, disons, tous les 100 ans ?

Dans le même temps la forêt française occupe 30% du territoire national et ne cesse de progresser (+ 0,7% par an), soit 17 millions d’ha en France métropolitaine. Cette extension concerne principalement le grand arc méditerranéen et les régions Bretagne et Pays de Loire. Juste pour fixer les idées, +0,7 % de 17 millions d’ha représentent 120 000 ha délaissés par le pastoralisme et l’agriculture, chaque année ! Certes, soyons très économes des espaces naturels, luttons contre l’étalement urbain, mais définitivement NON aux grotesques caricatures sur les précieuses landes de Notre-Dame !

Alors pourquoi tant d’écho ?

Au tout début de l’histoire, dans les années 1997- 2002, quand Lionel Jospin lance la réalisation de NDDL, et alors que le Conseil départemental de Loire-Atlantique détient 1000 ha acquis sans la moindre expropriation … panique dans les campagnes de Notre Dame des Landes ?? … Non !! Simple réaction de quelques bobos nantais qui ont acheté à vil prix la longère de leur rêve à quelques encablures du futur aéroport. Le cri du cœur : « Not In My BackYard », qui signifie « Où vous voulez, mais pas dans mon jardin » !!

A partir de là, la machine est en route, rien ne sert d’expliquer que Nantes-Atlantique est situé en pleine agglomération de 620 000 habitants, que les avions en approche survolent des habitats denses, que le P.E.B. touche 42 000 personnes et demain, en cas de statu quo (la nouvelle religion), tellement plus … NDDL est définitivement l’étendard, le totem des opposants locaux que sont l’ACIPA, le CEDEPA, sans parler de ces lointains comités de soutien qui fleurissent partout en France sans rien connaitre à cette opération de transfert, tous entendent par tous moyens se substituer à l’autorité politique, administrative et judicaire quand ses décisions vont à l’encontre de leurs convictions.

Je ne vais pas, à partir de ce véritable point de départ, réécrire l’histoire de la « lutte » (référence à l’extension du camp militaire du Larzac) contre le transfert. L’écologie a soudain bon dos et elle exonère ses adeptes de toute justification juridique, sociale et économique. Dans OF du 9 novembre 2016, Michel Urvoy écrivait « Notre-Dame-des-Landes nous rappelle que la croissance a un coût environnemental et que l’écologie a un prix politique » « …un dossier interminable où l’indécision politique conduit à la farce … ».

Notre démocratie repose sur le fait majoritaire et ce système est le seul qui nous permet de vivre ensemble. Depuis des décennies des majorités politiques de droite comme de gauche, favorables au transfert, sont élues et réélues dans le grand-ouest et rien n’y fait. Si la loi du plus violent devient la règle, on est mal ! Qui sont les fachos ?

Quelques comparaisons

opérations

emprise

coût

remarques

NDDL

776 ha de landes (terres pauvres)

561 millions d’€

Seulement 150 ha imperméabilisés à l’ouverture

LGV Le Mans – Rennes

2500 hectares de terres nourricières

3,4 milliards d’€

LGV Tours – Bordeaux

3300 hectares de terres nourricières

7,8 milliards d’€

Autoroute A 65

1490 ha

1,2 milliards d’€

+ de 160 ouvrages d’art dont 15 viaducs

Le transfert d’équipements urbains est procédure normale dans une agglomération qui se développe

MIN de Nantes. Le budget de l’opération, estimé dans un premier temps à 80 millions d’euros, a été réévalué à 148 millions d’euros. Il intègre des agrandissements de surface mais aussi l’installation d’une vaste centrale de panneaux solaires sur la toiture du bâtiment. A Nantes le « marché de gros » a changé 4 fois de place dans l’agglo, pourquoi pas l’aéroport ?

CHU de Nantes. Le nouveau CHU s’installera sur un terrain d’environ 10 hectares, face à la Loire, occupant partiellement le site actuel du MIN et des emprises portuaires. Le chantier, dont le coût est estimé à près d’un milliard d’euros (976 M€), s’annonce comme l’un des plus importants de France ces prochaines années.

Ce que représente le coût de NDDL pour les finances publiques

Total

décomposition

Remarques/ remboursements

Etat

130,5 millions d’€

90 M d’€ (aéroport, tour de contrôle)

40,5 M d’€ (route)

L’Etat se rembourse pratiquement avec la TVA, mais aussi les impôts et les excédents d’exploitation.

Collectivités

115,5 millions d’€

75 M d’€ (aéroport)

40,5 M d’€ (route)

Les collectivités se remboursent sur les excédents d’exploitation (clause de retour à meilleure fortune) et bénéficieront de 50% de la vente des terrains autour de l’actuel aéroport.

Le montant du financement public est équivalent à celui de 10 km de ligne grande vitesse. Le financement pour Nantes Métropole correspond à 1km de tram.

Ainsi cette opération est une excellente affaire pour les finances publiques (faible investissement et clause de remboursement) pour la construction de cet aéroport public.

Comment les opposants à l’aéroport du Grand Ouest leurrent la population

Comment les opposants à l’aéroport du Grand Ouest leurrent la population

 » Protégeons les terres agricoles », « Mettons l’argent public dans les écoles et les hôpitaux », « Aménageons l’aéroport actuel »…

Voilà de beaux slogans des opposants au transfert de l’aéroport que nous pourrions être nombreux à partager mais il faut dépasser ces affirmations sympathiques mais trop simplistes.

Concernant les terres agricoles  :

L’aéroport du Grand Ouest, toutes structures confondues, imperméabilise moins de 150 ha. Le transfert de Nantes Atlantique va permettre de libérer à proximité du centre de l’agglomération nantaise plusieurs centaines d’hectares pour le développement d’activités industrielles et la construction de logements pour plus de 15000 personnes. Quant on sait que l’agglomération nantaise compte plus de 3000 ha de terres en friches, qui ne demandent qu’à être exploitées, et que le manque de logements abordables dans celle-ci fait disparaître tous les ans 214 ha de terres agricoles dans le département, on ne peut qu’en conclure que ce transfert va contribuer à lutter contre la consommation de terres agricoles pour l’extension de l’urbanisation.

Concernant l’argent pour les services publics  :

Dans le contexte actuel, l’argent public se fait rare, c’est la raison pour laquelle l’Etat a choisi de faire financer principalement cet aéroport par le privé au travers d’un contrat aux risques et périls du consortium retenu, tout en se préservant par une clause «  de retour à meilleure fortune  » qui permettra aux collectivités publiques d’être remboursées de leur participation si les résultats d’exploitation sont meilleurs que ceux envisagés dans le plan d’affaire prudent présenté par le concessionnaire. Pour améliorer les services publics il faut donc remplir les caisses de l’Etat. Cet aéroport constitue un moteur essentiel pour dynamiser l’économie du Grand Ouest et booster les recettes fiscales liées à son activité.

Concernant l’aménagement de Nantes-Atlantique  :

Ce n’est qu’un épisode supplémentaire aux précédents puisque les opposants ont successivement condamné ce transfert en prônant la fin du transport aérien en raison de la crise du pétrole et de la disparition progressive des énergies fossiles, puis proposé une nouvelle piste transversale. Ce projet irréaliste, pourtant déclaré réalisable sans contrainte, a disparu aujourd’hui de leur discours. Ils se concentrent désormais sur l’aménagement de la piste actuelle, en proposant des solutions simplistes ignorant toute réalité des travaux de génie civil et des contraintes aéroportuaires.

Ce nouvel épisode est un nouveau leurre car l’incidence de ces propositions condamnerait des communes comme St Aignan de Grand Lieu et pérenniserait le survol du centre historique de Nantes (en le renforçant du fait de la mise en place inéluctable, à terme, d’un système d’assistance pour l’atterrissage dans l’axe de la piste), augmentant encore plus le nombre de personnes concernées par les nuisances sonores et environnementales et le risque d’accident. C’est également oublier que Nantes-Atlantique est situé entre deux zones Natura 2000, oubli étonnant de la part de celles et ceux qui se réfèrent constamment à l’écologie. De plus de tels aménagements nécessiteraient une nouvelle enquête publique et une déclaration d’utilité publique qui, compte tenu des données précédentes, n’a aucune chance d’aboutir.

Autre affirmation des opposants « L’aéroport de Notre Dame des Landes est en contradiction avec la COP 21 »

L’aéroport du Grand Ouest non seulement n’est pas en contradiction avec les principes de la COP 21 mais est au contraire Ecologique. OUI il est ECOLO!

OUI, parce que ce transfert permet de répondre à la première nuisance environnementale d’un aéroport, le bruit!, en la divisant par 50 (moins de 900 personnes impactées à Notre Dame des Landes contre 42000 à Nantes et 80000 à terme).

OUI, parce que le réaménagement sur place pour accueillir 9 millions de passagers en 2065, c’est à dire plus que doubler le trafic, est inenvisageable en raison du survol de Nantes à basse altitude avec une piste dans l’axe du centre ville de Nantes, cas unique en France et en Europe.

OUI, parce que ce transfert permet de concevoir une infrastructure qui divise par 3 la consommation en énergie par passager à travers notamment une conception basse consommation de ses bâtiments qui en fera le 1er aéroport HQE en France.

OUI parce que ce transfert se fera sur une infrastructure disposant de 2 pistes qui permettront de diminuer les temps d’attente en vol et de roulage au sol, synonyme d’économie de kérosène.

OUI, parce que ce transfert se fera sur une infrastructure imperméabilisant moins de 10% de la surface visée par la DUP, 150ha sur les 1650ha, le reste étant composé principalement d’espaces verts et agricoles.

OUI, parce que l’impact environnemental de ce transfert sera totalement compensé par des prescriptions exigeantes, engageantes et selon une approche agro-environnementale.

OUI, parce que le transfert permettra d’éviter le survol du lac de Grand lieu, zone Natura 2000 protégée par la convention internationale RAMSAR sur les zones humides qui rend toute extension soumise à des contraintes juridiques insurmontables.

OUI, parce que toute extension de la piste de l’aéroport actuel serait soumise à la loi littoral du lac de Grand lieu qui interdit toute évolution sur cette plate-forme.

OUI, parce que ce transfert permettra de libérer plusieurs centaines d’hectares autour du site de l’actuel aéroport permettant notamment d’accueillir 5000 emplois nouveaux et de loger plus de 15000 habitants afin réduire le nombre de terres agricoles prises chaque année par une urbanisation trop horizontale.

OUI, parce que ce transfert s’accompagne de la mise en place par le Conseil Départemental de Loire-Atlantique d’une zone de protection des Espaces Agricoles ou Naturels périurbains (PEAN) de 19000ha entre le futur aéroport et l’agglomération nantaise afin de limiter l’étalement urbain, pérenniser l’activité agricole, tout en encourageant l’utilisation de pratiques respectueuses de l’environnement.

Ce transfert est donc un grand OUI à L’ENVIRONNEMENT mais aussi démocratique. Relancé par Dominique VOYNET en 1997 et soutenu depuis par 3 Présidents de la République, 6 Premiers Ministres, 2 Régions, 2 Départements, 4 agglomérations, ce projet a été longuement débattu lors d’un débat public, d’une enquête publique et d’une commission de dialogue en 2012 confirmant la nécessité de ce transfert.

Il s’inscrit par ailleurs de façon équilibrée dans le projet de développement de la métropole Nantes-St Nazaire traduit par le Schéma de Cohérence Territoriale voté en 2007 à l’unanimité par les élus de Nantes Métropole, dont les écologistes.

Ce transfert est aussi un grand OUI au niveau du droit. Le 17 juillet, le tribunal administratif de Nantes a débouté les opposants des recours contre les arrêtés loi sur l’eau et espèces protégées faisant suite à plus de 150 décisions de justice favorables au transfert.

Et que penser de ces groupes minoritaires qui à certains moments prônent l’indépendance de la justice et qui en l’occurrence, à travers cette manifestation, cherchent à faire pression sur le gouvernement pour intervenir auprès de cette même justice, afin de surseoir aux expulsions !

Les habitants de St-Aignan de Grand Lieu, Bouguenais, Rezé et Nantes, qui subissent depuis de trop nombreuses années les nuisances sonores et environnementales et l’insécurité du survol à basse altitude de l’agglomération nantaise, appellent l’Etat à engager dès janvier 2016 les interventions nécessaires pour la construction de cet aéroport.

Dominique BOSCHET,

Président de l’ACSAN

Rejet des 17 recours déposés sur le volet environnemental du dossier de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique

L’ACSAN se réjouit de la décision prise aujourd’hui par le Tribunal Administratif, conduisant au rejet des 17 recours déposés sur le volet environnemental du dossier de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique ; ces jugements, qui portent clairement sur le fond du dossier, confirment la légalité et le bien-fondé de cette opération.

Cela devrait amener ceux qui doutaient encore à clarifier leur position.

Cette décision devrait mettre un terme aux innombrables recours mis en œuvre par les opposants, depuis la déclaration d’utilité publique de 2008, pour retarder le lancement des travaux de construction de l’Aéroport du Grand Ouest ; depuis plus de 7 ans, tous ces recours ont été rejetés.

Cette décision doit conduire l’Etat, maître d’ouvrage, soucieux du respect des procédures démocratiques, à commencer les travaux de l’Aéroport du Grand Ouest dans des délais raisonnables, puisque plus rien ne s’oppose désormais à cet engagement.

Cela va enfin permettre de donner la seule réponse cohérente, attendue par les habitants de l’agglomération nantaise qui subissent depuis trop longtemps les nuisances sonores et environnementales liées au survol en basse altitude de notre ville. Le maintien en activité de Nantes-Atlantique, que certains opposants osent encore fallacieusement présenter comme une alternative crédible, est inacceptable pour les 45.000 habitants de l’agglomération impactés par la zone D du Plan d’Exposition au Bruit (80.000 le seraient à plus long terme). Le récent crash d’un avion indonésien à Medan, nous rappelle les risques de décollage ou d’atterrissage au-dessus d’une agglomération. N’attendons pas un tel drame pour procéder à ce transfert. La mobilisation des habitants de l’agglomération pour la bonne fin de cette opération ne faiblira pas.

La mise en service de l’Aéroport du Grand Ouest à l’horizon 2020, pour y transférer l’activité aéronautique de Nantes-Atlantique, est une nécessité, pour à la fois donner à nos régions une structure garantissant sur le long terme leur accès à l’Europe, mais aussi pour favoriser leur développement économique et un développement urbain cohérent et respectueux de l’environnement de l’agglomération nantaise.

La décision du tribunal administratif devrait mettre un terme aux doutes que font planer les opposants à ce transfert

L’ACSAN souhaite ici réaffirmer avec force son soutien au transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique à Notre Dame des Landes. La décision à venir du tribunal administratif devrait mettre un terme aux doutes que font planer les opposants à ce transfert sur le bienfondé du projet et le respect de la Loi sur l’Eau et le transfert des Espèces naturelles protégées.

Une fois de plus, l’opposition hétéroclite au projet de transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique vers Notre Dame des Landes a montré la semaine dernière ses contradictions.

Les « zadistes », groupe incontrôlable installé illégalement sur le site de la future plateforme, ont agressé des scientifiques et démontré, comme cela a été si bien présenté dans la récente « enquête exclusive » de M6 (« Ecolos, extrémistes ou marginaux : qui sont ces « zadistes » qui défient l’Etat ? »), qu’ils ne savent que saccager, menacer et profiter d’un système qu’ils condamnent.

Pour ceux qui en doutent, cette enquête est accessible en replay. C’est édifiant !

Nous en avons assez de payer pour leurs dégradations et tout récemment encore celles du Palais de Justice.

Que proposent les opposants soi-disant respectueux du droit national ? Maintenir l’activité aéroportuaire sur Nantes Atlantique en contestant les expertises du seul expert national compétent, la Direction Générale de l’aviation civile.

Quels sont leurs arguments ?

Un trafic passager trop optimiste. Il est de 4,15 millions de passagers en 2014, bien supérieur aux hypothèses les plus optimistes du dossier de DUP qui prévoyaient 4 millions de passagers en 2017 !

Maintenant, c’est le nombre d’avions qui est contesté, alors que l’emport moyen de 100 passagers par avion, correspond au chiffre constaté sur la quasi-totalité des métropoles régionales européennes du même type.

Pour l’ACSAN, toute hypothèse de maintien en service de Nantes Atlantique, en contradiction avec la déclaration d’utilité publique de son transfert, ne saurait cacher un fait incontournable : la piste de Nantes Atlantique impose pour les avions le survol du lac de Grand Lieu et du cœur de l’agglomération nantaise.

Non, les habitants de l’agglomération nantaise ne peuvent accepter de subir un nombre croissant de passages d’avions au-dessus de leurs quartiers, le trafic prévu en 2030 de 6 millions de passagers avec près de 70.000 mouvements d’avions, soit l’atterrissage à basse altitude de plus de 100 avions en moyenne par jour. Compte-tenu de cette évolution, ce serait l’arrêt du développement de communes ou secteurs comme Saint-Aignan de Grand Lieu, Bouguenais-les-Couets, Trentemoult ou l’Ile de Nantes si la piste était maintenue à Bouguenais.

Le transfert est la seule réponse cohérente, attendue par les habitants de l’agglomération nantaise qui subissent depuis trop longtemps les nuisances sonores liées au survol en basse altitude de notre ville et les risques de crash d’un avion de ligne, qui sont plus importants au décollage et à l’atterrissage.

La mise en œuvre de ce projet est donc incontournable dans l’intérêt des habitants de l’agglomération, tant du point de vue de la qualité de vie que d’un développement urbain cohérent et harmonieux.

Le Tribunal Administratif confirme le bienfondé du projet de transfert de l’aéroport de Nantes dans le respect de la Loi sur l’Eau et les Espèces naturelles

L’ACSAN se réjouit de la décision prise aujourd’hui par le Tribunal Administratif qui confirme le bienfondé du projet de transfert de l’aéroport de Nantes dans le respect de la Loi sur l’Eau et les Espèces naturelles. Cette décision va désormais permettre à l’Etat, maître d’œuvre soucieux du respect des procédures démocratiques, d’engager les travaux de l’Aéroport du Grand Ouest.

Cette décision met un terme aux remises en cause, depuis plus de 7 ans par les opposants, de la légalité de ce projet. Faut-il rappeler que ce projet, déclaré d’utilité publique en 2008, a subi de nombreux recours, pour retarder le début des travaux, tous rejetés sans exception.

Cela va enfin permettre de donner la seule réponse cohérente, attendue par les habitants de l’agglomération nantaise qui subissent depuis trop longtemps les nuisances sonores liées au survol en basse altitude de notre ville et les risques de crash d’un avion de ligne, qui sont plus importants au décollage et à l’atterrissage.

Le succès de ce mode de transport qui a largement dépassé les prévisions (4,15 millions de passagers en 2014, +57% depuis 2009) conduit à une augmentation du nombre de survols, malgré un emport qui a évolué, et donc des nuisances sonores, objectivement traduites dans le Plan d’Exposition au Bruit qui touche près de 42000 personnes.

Compte-tenu de cette évolution, ce serait l’arrêt du développement de communes ou secteurs comme St Aignan de Grand Lieu, Bouguenais-les-Couets, Rezé les Isles ou l’Ile de Nantes si la piste était maintenue à Bouguenais.

La mise en œuvre de ce projet est donc incontournable dans l’intérêt des habitants de l’agglomération, tant du point de vue de la qualité de vie que d’un développement urbain cohérent et harmonieux.

C’est également une nécessité plus largement pour le grand ouest pour à la fois lui donner une structure permettant de rompre avec l’isolement de notre région en Europe mais aussi pour favoriser son développement économique.