Consensus pour l’aéroport : le DIALOGUE ?

Consensus pour l’aéroport : le DIALOGUE ?

Madame Royale, après avoir expliqué que le grand ouest et ses 8 millions d’habitants (plus que l’Irlande ou le Danemark) pourrait bien se contenter d’utiliser les aéroports parisiens pour garantir son accès à l’Europe, comme aux plus belles heures de la centralisation, prône maintenant le dialogue pour sortir de l’impasse apparente du dossier de transfert de l’aéroport de Nantes.

Comment être contre cette volonté d’échange entre personnes dignes de raison !

Mais de quel dialogue s’agit-il ?

Apparemment pas du débat public organisé en 2003 sur les principes du projet, durant lequel tous les sceptiques ou opposants de principe ont pu exprimer leurs doutes,

Ni de l’enquête publique de 2006 menée par une commission indépendante pendant plus de 4 mois, qui a recueilli toutes les contributions souhaitées et tenue des dizaines d’entretiens et de réunions publiques, et s’est conclue par la déclaration d’utilité publique en 2008.

Non, cela « c’était pour la mise en jambes » classique.

Ce n’est pas non plus lors de la commission de dialogue voulue par le nouveau gouvernement de 2012 dans laquelle les associations opposées à ce transfert ont toutes été auditionnées ; « C’était uniquement pour la forme ! ».

Il ne s’agit pas non plus du groupe technique présidé par le Préfet de Région en 2013, réunissant les diverses composantes favorables ou non, qui a examiné les propositions d’aménagement de l’aéroport actuel faites par les opposants et entendu l’analyse réalisée par le seul expert compétent dans ce domaine, la DGAC. Non, cela « c’était pour faire semblant ! »

13 ans de débats, de concertation, d’études, de participation, d’améliorations « pour avoir besoin de créer un nouveau dialogue ? »

L’expression d’une Ministre est insupportable lorsqu’elle contribue à donner corps aux mises en cause intolérables des opposants au transfert sur la compétence et la déontologie des services de son propre ministère et laisse penser que les assertions gratuites d’un « atelier citoyen » techniquement incompétent et uniquement créé pour produire des contre-vérités flagrantes, pourraient avoir la moindre valeur.

Procédures dilatoires, intimidations, voies de fait…, ne font que retarder la délivrance de plus de 40.000 habitants de l’agglomération nantaise, des nuisances et des risques qui sont le corollaire à l’existence de l’aéroport de Nantes-Atlantique.

Le dossier avance, plus de 150 recours juridiques rejetés, les derniers occupants, largement indemnisés, seront expulsables dans quelques jours !

Les habitants de l’agglomération nantaise font confiance au Gouvernement pour que l’engagement de l’État soit respecté et que la liberté des entreprises chargées des travaux soit assurée. »

Dominique BOSCHET

Président de l’ACSAN

Comment les opposants à l’aéroport du Grand Ouest leurrent la population

Comment les opposants à l’aéroport du Grand Ouest leurrent la population

 » Protégeons les terres agricoles », « Mettons l’argent public dans les écoles et les hôpitaux », « Aménageons l’aéroport actuel »…

Voilà de beaux slogans des opposants au transfert de l’aéroport que nous pourrions être nombreux à partager mais il faut dépasser ces affirmations sympathiques mais trop simplistes.

Concernant les terres agricoles  :

L’aéroport du Grand Ouest, toutes structures confondues, imperméabilise moins de 150 ha. Le transfert de Nantes Atlantique va permettre de libérer à proximité du centre de l’agglomération nantaise plusieurs centaines d’hectares pour le développement d’activités industrielles et la construction de logements pour plus de 15000 personnes. Quant on sait que l’agglomération nantaise compte plus de 3000 ha de terres en friches, qui ne demandent qu’à être exploitées, et que le manque de logements abordables dans celle-ci fait disparaître tous les ans 214 ha de terres agricoles dans le département, on ne peut qu’en conclure que ce transfert va contribuer à lutter contre la consommation de terres agricoles pour l’extension de l’urbanisation.

Concernant l’argent pour les services publics  :

Dans le contexte actuel, l’argent public se fait rare, c’est la raison pour laquelle l’Etat a choisi de faire financer principalement cet aéroport par le privé au travers d’un contrat aux risques et périls du consortium retenu, tout en se préservant par une clause «  de retour à meilleure fortune  » qui permettra aux collectivités publiques d’être remboursées de leur participation si les résultats d’exploitation sont meilleurs que ceux envisagés dans le plan d’affaire prudent présenté par le concessionnaire. Pour améliorer les services publics il faut donc remplir les caisses de l’Etat. Cet aéroport constitue un moteur essentiel pour dynamiser l’économie du Grand Ouest et booster les recettes fiscales liées à son activité.

Concernant l’aménagement de Nantes-Atlantique  :

Ce n’est qu’un épisode supplémentaire aux précédents puisque les opposants ont successivement condamné ce transfert en prônant la fin du transport aérien en raison de la crise du pétrole et de la disparition progressive des énergies fossiles, puis proposé une nouvelle piste transversale. Ce projet irréaliste, pourtant déclaré réalisable sans contrainte, a disparu aujourd’hui de leur discours. Ils se concentrent désormais sur l’aménagement de la piste actuelle, en proposant des solutions simplistes ignorant toute réalité des travaux de génie civil et des contraintes aéroportuaires.

Ce nouvel épisode est un nouveau leurre car l’incidence de ces propositions condamnerait des communes comme St Aignan de Grand Lieu et pérenniserait le survol du centre historique de Nantes (en le renforçant du fait de la mise en place inéluctable, à terme, d’un système d’assistance pour l’atterrissage dans l’axe de la piste), augmentant encore plus le nombre de personnes concernées par les nuisances sonores et environnementales et le risque d’accident. C’est également oublier que Nantes-Atlantique est situé entre deux zones Natura 2000, oubli étonnant de la part de celles et ceux qui se réfèrent constamment à l’écologie. De plus de tels aménagements nécessiteraient une nouvelle enquête publique et une déclaration d’utilité publique qui, compte tenu des données précédentes, n’a aucune chance d’aboutir.

Autre affirmation des opposants « L’aéroport de Notre Dame des Landes est en contradiction avec la COP 21 »

L’aéroport du Grand Ouest non seulement n’est pas en contradiction avec les principes de la COP 21 mais est au contraire Ecologique. OUI il est ECOLO!

OUI, parce que ce transfert permet de répondre à la première nuisance environnementale d’un aéroport, le bruit!, en la divisant par 50 (moins de 900 personnes impactées à Notre Dame des Landes contre 42000 à Nantes et 80000 à terme).

OUI, parce que le réaménagement sur place pour accueillir 9 millions de passagers en 2065, c’est à dire plus que doubler le trafic, est inenvisageable en raison du survol de Nantes à basse altitude avec une piste dans l’axe du centre ville de Nantes, cas unique en France et en Europe.

OUI, parce que ce transfert permet de concevoir une infrastructure qui divise par 3 la consommation en énergie par passager à travers notamment une conception basse consommation de ses bâtiments qui en fera le 1er aéroport HQE en France.

OUI parce que ce transfert se fera sur une infrastructure disposant de 2 pistes qui permettront de diminuer les temps d’attente en vol et de roulage au sol, synonyme d’économie de kérosène.

OUI, parce que ce transfert se fera sur une infrastructure imperméabilisant moins de 10% de la surface visée par la DUP, 150ha sur les 1650ha, le reste étant composé principalement d’espaces verts et agricoles.

OUI, parce que l’impact environnemental de ce transfert sera totalement compensé par des prescriptions exigeantes, engageantes et selon une approche agro-environnementale.

OUI, parce que le transfert permettra d’éviter le survol du lac de Grand lieu, zone Natura 2000 protégée par la convention internationale RAMSAR sur les zones humides qui rend toute extension soumise à des contraintes juridiques insurmontables.

OUI, parce que toute extension de la piste de l’aéroport actuel serait soumise à la loi littoral du lac de Grand lieu qui interdit toute évolution sur cette plate-forme.

OUI, parce que ce transfert permettra de libérer plusieurs centaines d’hectares autour du site de l’actuel aéroport permettant notamment d’accueillir 5000 emplois nouveaux et de loger plus de 15000 habitants afin réduire le nombre de terres agricoles prises chaque année par une urbanisation trop horizontale.

OUI, parce que ce transfert s’accompagne de la mise en place par le Conseil Départemental de Loire-Atlantique d’une zone de protection des Espaces Agricoles ou Naturels périurbains (PEAN) de 19000ha entre le futur aéroport et l’agglomération nantaise afin de limiter l’étalement urbain, pérenniser l’activité agricole, tout en encourageant l’utilisation de pratiques respectueuses de l’environnement.

Ce transfert est donc un grand OUI à L’ENVIRONNEMENT mais aussi démocratique. Relancé par Dominique VOYNET en 1997 et soutenu depuis par 3 Présidents de la République, 6 Premiers Ministres, 2 Régions, 2 Départements, 4 agglomérations, ce projet a été longuement débattu lors d’un débat public, d’une enquête publique et d’une commission de dialogue en 2012 confirmant la nécessité de ce transfert.

Il s’inscrit par ailleurs de façon équilibrée dans le projet de développement de la métropole Nantes-St Nazaire traduit par le Schéma de Cohérence Territoriale voté en 2007 à l’unanimité par les élus de Nantes Métropole, dont les écologistes.

Ce transfert est aussi un grand OUI au niveau du droit. Le 17 juillet, le tribunal administratif de Nantes a débouté les opposants des recours contre les arrêtés loi sur l’eau et espèces protégées faisant suite à plus de 150 décisions de justice favorables au transfert.

Et que penser de ces groupes minoritaires qui à certains moments prônent l’indépendance de la justice et qui en l’occurrence, à travers cette manifestation, cherchent à faire pression sur le gouvernement pour intervenir auprès de cette même justice, afin de surseoir aux expulsions !

Les habitants de St-Aignan de Grand Lieu, Bouguenais, Rezé et Nantes, qui subissent depuis de trop nombreuses années les nuisances sonores et environnementales et l’insécurité du survol à basse altitude de l’agglomération nantaise, appellent l’Etat à engager dès janvier 2016 les interventions nécessaires pour la construction de cet aéroport.

Dominique BOSCHET,

Président de l’ACSAN

Lettre ouverte à Thomas Sotto

Objet : lettre ouverte suite à votre question sur l’aéroport du Grand Ouest

Monsieur,

Dans la matinale d’Europe 1 de mardi, alors qu’une fois de plus Daniel Cohn Bendit venait de rappeler son opposition dogmatique au transfert de l’aéroport de Nantes, faisant étalage de sa totale méconnaissance du dossier, vous avez interpellé le Premier Ministre sur l’aéroport de Notre Dame des Landes en lui demandant : « il est écolo cet aéroport, vous iriez jusque-là ? »

En complément de sa réponse qui confirme la nécessité de ce transfert, nous vous prions de trouver ci-dessous pourquoi la réponse est évidemment OUI !

OUI, l’aéroport de Notre Dame des Landes est ECOLO !
– OUI parce que ce transfert permet de répondre à la première nuisance environnementale d’un aéroport – le bruit !- en la divisant par 50 (moins de 900 personnes impactées à Notre Dame des Landes contre 42.000 à Nantes et 80.000 à terme).
– OUI parce que le réaménagement sur place pour accueillir 9 millions de passagers en 2065, c’est-à-dire plus que doubler le trafic, est inenvisageable en raison du survol de Nantes à basse altitude avec une piste dans l’axe du centre-ville de Nantes, cas unique en France et en Europe.
– OUI parce que ce transfert permet de concevoir une infrastructure qui divise par 3 la consommation en énergie par passager à travers notamment une conception basse consommation de ses bâtiments qui en fera le 1 er aéroport HQE en France.
– OUI parce que ce transfert se fera sur une infrastructure disposant de 2 pistes qui permettront de diminuer les temps d’attente en vol et de roulage au sol, synonyme d’économie de kérosène.
– OUI parce que ce transfert se fera sur une infrastructure imperméabilisant moins de 10% de la surface visée par la DUP, 150ha sur les 1650ha, le reste étant composé principalement d’espaces verts et agricoles.
– OUI parce que l’impact environnemental de ce transfert sera totalement compensé selon des prescriptions exigeantes, engageantes et selon une approche agro-environnementale.
– OUI parce que le transfert permettra d’éviter le survol du lac de Grand-Lieu, zone Natura 2000 protégée par la convention internationale RAMSAR sur les zones humides qui rend toute extension soumise à des contraintes juridiques insurmontables.

– OUI parce que toute extension de la piste de l’aéroport actuel serait soumise à la loi littoral du lac de Grand-Lieu qui interdit toute évolution de cette plateforme.

– OUI parce que ce transfert permettra de libérer plusieurs centaines d’hectares autour du site de l’actuel aéroport permettant notamment d’accueillir 5000 emplois nouveaux et de loger plus de 15 000 habitants, et de répondre ainsi favorablement, selon un principe de densification urbaine, aux 2000ha de terres agricoles pris chaque année sur le territoire par une urbanisation trop horizontale.

– Oui parce que ce transfert s’accompagne de la mise en place par le Conseil Départemental de Loire Atlantique d’une zone de Protection des Espaces Agricoles ou Naturels périurbains (PEAN) de 19 000 ha entre le futur aéroport et l’agglomération nantaise afin de limiter l’étalement urbain, pérenniser l’activité agricole, tout en encourageant l’utilisation de pratiques respectueuses de l’environnement.

Par ailleurs, nous vous rappelons que Bruxelles a validé ce transfert par la voix de Karl Falkenberg, Directeur Général de l’environnement de la commission européenne le 28 mars 2014 qui a déclaré : « le site de Notre Dame des Landes, situé en dehors de toute zone Natura 2000, abrite des espèces protégées mais qui sont présentes dans beaucoup d’autres endroits en France. Ces espèces seront déplacées avant les travaux qui ne porteront donc pas atteinte à leur survie. La commission a fondé son avis en constatant tant sur la loi sur l’eau, sur les directives habitat ou sur les espèces protégées, qu’aucune infraction de l’Etat français n’avait été constaté. Elle a fondé sa décision sur le respect des législations règlementaires européennes et une évaluation jugée satisfaisante des mesures de compensation ».

Ce transfert est donc un grand OUI environnemental mais aussi démocratique. Relancé par Dominique VOYNET en 1997 et soutenu depuis par 3 Présidents de la République et 6 Premiers ministres, 2 régions, 2 départements, 4 agglomérations, ce projet a été longuement débattu lors d’un débat public, d’une enquête publique et d’une commission du dialogue en 2012 confirmant la nécessité du transfert.

Il s’inscrit par ailleurs de façon équilibrée dans le projet de développement de la métropole Nantes Saint-Nazaire traduit par le Schéma de Cohérence Territoriale voté en 2007 à l’unanimité par les élus de la métropole, dont les Ecologistes.

Ce transfert est aussi un grand OUI au niveau du droit. Le 17 juillet, le tribunal administratif de Nantes a débouté les opposants des recours contre les arrêtés loi sur l’eau et espèces protégées faisant suite à plus de 150 décisions de justice favorable au transfert.

Plus que jamais, pour l’avenir du Grand Ouest mais aussi pour l’affirmation des principes écologiques, démocratiques et juridiques dans notre pays, nous estimons qu’il est grand temps de dire stop à la supercherie des opposants au transfert de Nantes-Atlantique à Notre Dame des Landes et de dire OUI au projet totalement en phase avec les principes de COP21.

Restant à votre disposition pour toute précision complémentaire, nous vous prions de croire, Monsieur, à
l’expression de nos respectueuses salutations.

Le Président

Dominique BOSCHET
Acsan
Mail : acsan.asso@gmail.com

Amalgames et contre-vérités destinés à ceux qui veulent nier l’évidence de la nécessité du transfert de Nantes Atlantique

Les cahiers de l’atelier citoyen

Amalgames et contre-vérités destinés à ceux qui veulent nier l’évidence de la nécessité du transfert de Nantes Atlantique

Pour les habitants de l’agglomération nantaise, les cahiers de « l’atelier citoyen, outils de communication de l’ACIPA et du Cedepa » présentés en réunion publique ce 17 novembre à Saint Aignan de Grand-Lieu, sont constitués, sur l’ensemble des thèmes abordés, d’approximations qui demandent, selon leurs auteurs eux-mêmes, à être vérifiées.

La lecture des rapports issus de cette réflexion met en évidence une manipulation des études disponibles afin de nourrir des conclusions écrites à l’avance.

Sur le plan financier, ils intègrent dans le coût de l’aéroport un pont pour le franchissement de la Loire et le tram-train : ces deux équipements structurants représentent 85% des charges affichées pour les collectivités territoriales.

Quand on sait que près de 80% des utilisateurs de l’aéroport actuel sont situés au nord de la Loire, cette prise en compte d’un nouveau pont est une véritable tromperie, sachant que de toute façon la nécessité de construire un tel ouvrage est sans rapport direct avec le transfert de l’aéroport.

Même constat pour le tram-train qui répond pour 80% de ses trafics potentiels à une problématique plus large de desserte des territoires périurbains du nord de l’agglomération et qui n’est pas principalement liée au transfert.

En terme d’emplois, ils indiquent une perte importante d’emplois dans le secteur sud loire avec ce transfert. Contrairement à ces affirmations, le développement de l’activité industrielle au sud-Loire de l’agglomération nantaise, facilité par le transfert de l’aéroport et le développement de l’IRT Jules Verne, contribuera au développement de l’activité d’Airbus, et se traduira par la création de 5000 emplois nouveaux, tout en permettant à la communauté de communes d’Erdre et Gesvres de bénéficier des 2000 emplois de la plateforme aéroportuaire transférée.

En matière de bruit et de trajectoires, la critique honteuse des études produites par la DGAC, service expert reconnu au niveau européen, ne peut cacher que le maintien en service de l’aéroport de Nantes Atlantique condamnerait de plus en plus d’habitants de l’agglomération à subir les risques et nuisances du trafic aérien, en constante progression, avec un redressement inéluctable des trajectoires au-dessus du centre historique de Nantes et un allongement des zones soumises à la réglementation de protection contre le bruit sous les trajectoires d’atterrissage.

Pour l’aménagement de la piste et de l’aérogare de Nantes Atlantique, les propositions, techniquement contestables et totalement sous-évaluées, nécessiteraient une enquête publique environnementale, qui, du fait de la proximité des zones Natura 2000 de la Loire et du Lac de Grand lieu mais aussi des enjeux de nuisances sonores, n’a aucune chance de se conclure positivement et cela les « porteurs » de ces propositions ne peuvent l’ignorer.

En matière de desserte par les transports publics enfin, l’atelier citoyen semble penser que la proximité d’un terminus de ligne de tram et l’existence de voies ferrées sur le site suffiraient à permettre de créer à faible coût une desserte tramway ou train de qualité.
C’est ignorer les principes de l’économie des transports qui doivent intégrer les enjeux de trafic, les coûts d’investissement et d’exploitation et les contraintes environnementales des secteurs traversés. Il est hasardeux de prétendre que cette desserte soit simple et peu onéreuse : où se situe l’analyse environnementale concernant le thalweg du ruisseau du Chaffault qui sera modifié par cette implantation ? Où se situe la faisabilité technique de la traversée du périphérique combinée au passage sous les lignes à haute tension, dans le couloir d’atterrissage des avions en piste 21 ? Où se situe le bilan socio-économique obligatoire d’un tel prolongement ?
L’actuelle navette routière TanAir, exploitée entre la gare et l’aéroport à une fréquence de 20 minutes et connectée au tramway à Neustrie, accueille plus de 500.000 passagers par an et offre un service de qualité répondant aux enjeux actuels et reconnu par les usagers avec un bilan d’exploitation équilibré.

Sans minimiser l’investissement de celles et ceux qui ont participé à ces ateliers, ces quelques exemples sont le reflet d’un manque réel d’expertise et la présentation de ces données, en particulier sur le plan financier, relève d’une manipulation partiale des chiffres.

Dominique Boschet, Président de l’ACSAN

Engagement des travaux de l’aéroport du Grand Ouest dès 2016, le Premier Ministre confirme les engagements de l’Etat

Engagement des travaux de l’aéroport du Grand Ouest dès 2016,

le Premier Ministre confirme les engagements de l’Etat

L’ACSAN se réjouit des propos tenus par le Premier Ministre et prend acte de la procédure d’appel d’offres engagée pour reprendre les travaux à Notre Dame des Landes.

C’est l’aboutissement de plus de 13 années de concertation, d’études, de débats, de participation, d’améliorations qui ont conduit à ce projet exemplaire. Le dialogue et la concertation ont été au cœur de la conduite de ce projet par l’Etat : débat public en 2003, enquête publique en 2006 qui aboutit à la déclaration d’utilité publique en février 2008, utilité publique confirmée par le conseil d’état. Cette volonté de discuter avec les opposants se concrétise ensuite par l’instauration d’une commission de dialogue en 2013 qui auditionne l’ensemble des parties et confirme l’intérêt de ce transfert en donnant quelques préconisations que les porteurs du projet se sont engagés à respecter. Cette écoute des opposants a ensuite été réaffirmée par la mise en place d’un groupe de travail pour examiner les hypothèses de réaménagement de l’aéroport Nantes-Atlantique. L’expertise par la Direction Générale de l’Aviation Civile montre que le coût de ces aménagements et la perte d’exploitation ne permettent aucun gain , bien au contraire, et surtout cela ne règle pas le problème des populations qui subissent les nuisances sonores et environnementales. Le rejet des 17 recours en juillet 2015 confirme la légalité de cette opération par le Tribunal Administratif.

Alors que penser des déclarations de quelques opposants, dont des élus, qui en réaction aux consultations d’entreprises par l’Etat, invoquent le « déni de démocratie », « le passage en force » les risques d’explosion en se référant au drame de Sivens…

« Le soi disant « passage en force » exacerbé par les opposants, constitue en fait leur quotidien depuis des années. Procédures dilatoires, intimidations, voies de fait…, qui ne font que retarder la délivrance de plus de 40.000 habitants de l’agglomération nantaise, des nuisances et des risques qui sont le corollaire à l’existence de l’aéroport de Nantes-Atlantique. L’ACSAN sera attentive à ce que l’engagement de l’État soit respecté et que la liberté des entreprises chargées des travaux soit assurée. »

La Passion peut malheureusement évincer la Raison !

Dominique BOSCHET

Président de l’ACSAN

Condamnation sans réserve des exactions des « zadistes »

Condamnation sans réserve des exactions des « zadistes » et évacuation de la zone conformément aux récents propos du Premier Ministre

L’ACSAN, comme tout organisme soucieux du respect de l’Etat de droit, condamne une fois de plus les exactions récentes commises par les « zadistes » et apporte son soutien à la population locale qui subit cette situation depuis trop longtemps.

L’ACSAN se félicite des propos du Premier Ministre tenus ce jour lors des questions réponses au Sénat. Manuel Valls a rappelé que la décision du tribunal administratif de rejeter les recours contre les arrêtés préfectoraux était d’application immédiate, que le projet se poursuit normalement et que dans un souci d’exemplarité écologique les concertations continuent. Il a réaffirmé la volonté du gouvernement d’évacuer la zone illégalement occupée, en respectant pour cela les procédures légales et a rappelé que plus de 42000 personnes subissent des nuisances liées au survol de l’agglomération nantaise.

Cette évacuation est indispensable pour engager les travaux du transfert de Nantes-Atlantique sur le site de Notre-Dame-des-Landes

Ce transfert, attendu par les habitants de l’agglomération depuis de très nombreuses années, est la seule solution pour garantir leur sécurité, permettre la diminution des nuisances sonores et environnementales et favoriser la lutte contre l’étalement urbain, dévoreur d’espace, gourmand en réseaux et en transports, consommateur de temps et émetteur de gaz à effet de serre.

Dominique BOSCHET

Président de l’ACSAN

Stop à la désinformation et aux manipulations sur la réalité des nuisances sonores et environnementales

Stop à la désinformation et aux manipulations

sur la réalité des nuisances sonores et environnementales

Pour l’ACSAN, « l’atelier citoyen », soit disant « association indépendante » alors que ses travaux bénéficient du soutien actif de l’ACIPA et du CéDpa, poursuit inlassablement sa lutte forcenée contre le transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur le site de Notre Dame des Landes, à travers son action dogmatique de désinformation sur le bruit et les trajectoires des avions sur l’agglomération nantaise et de dénigrement systématique de l’expertise des services de l’Etat, notamment celle de la DGAC, pourtant internationalement reconnue« .

La lecture des rapports de cette soi-disant expertise citoyenne met en évidence des erreurs grossières d’interprétation des données transmises de manière transparente par l’Etat et une manipulation des études prospectives de la DGAC, afin de nourrir des conclusions écrites à l’avance.

Alors que près de 45000 personnes subissent actuellement les nuisances sonores liées au survol de l’agglomération, les opposants au transfert de l’aéroport trouvent normal que les 5000 très fortement impactées aujourd’hui puissent être multipliées par 3 à terme, alors même que le transfert a été déclaré d’utilité publique en privilégiant justement la limitation du survol des habitations.

Il n’est évidemment pas admissible que l’évolution inéluctable et incontestable des trafics sur Nantes Atlantique (cf. les records de cet été 2015 bien au-dessus des prévisions) condamne les habitants de Saint-Aignan-de Grand-Lieu et de Bouguenais-lesCouëts à subir des nuisances sans cesse croissantes, alors que le transfert de l’aéroport est maintenant entériné suite à des années d’études par des spécialistes, de nombreuses procédures de concertation et d’enquêtes publiques, et plus de 150 décisions de justice.

Il n’est pas non plus imaginable que le centre historique de Nantes, partie la plus densément peuplée de l’agglomération, soit survolé quotidiennement par plus de 200 avions en période de pointe.

L’hypothétique révision du Plan d’Exposition au Bruit (PEB) des aéronefs sur Nantes Atlantique impacterait automatiquement de nouvelles zones déjà urbanisées. Cela concernerait plus de
80 000 personnes en zone D et plus de 15000 habitants en zone C de nuisances sonores fortes. Il convient d’y ajouter les nuisances environnementales notamment pour le lac de Grand-Lieu classé en zone Natura 2000.

Les contraintes d’urbanisme pour l’agglomération nantaise, déjà importantes avec plus de 350ha sur lesquels l’habitat collectif ne peut être implanté, seraient encore plus fortes et amèneraient à renvoyer de nombreux habitants à des dizaines de kilomètres de l’agglomération.

 » N’en déplaise aux donneurs de leçons de l’atelier citoyen, leurs hypothèses irréalistes sont totalement inacceptables pour les habitants de l’agglomération nantaise. Le maintien de Nantes-Atlantique n’est pas une alternative crédible. Seul l’engagement des travaux pour le transfert de Nantes-Atlantique sur le site de Notre-Dame-des-Landes permettra d’assurer la sécurité ainsi que la fin des nuisances sonores et environnementales pour des dizaines de milliers d’habitants de l’agglomération nantaise ».

Dominique BOSCHET

Président de l’ACSAN

Commentaires sur les rapports de l’atelier citoyen

Oui, l’augmentation prévisible des trafics passagers, que ne conteste plus l’atelier citoyen, se traduira mécaniquement par une augmentation des mouvements d’avions

L’hypothèse prudente présentée par la DGAC correspond tout à fait au principe de précaution à privilégier dans un document réglementaire tel que le PEB.

L’hypothèse de l’atelier citoyen d’un emport moyen des avions à Nantes comparable à celui de Lyon et Marseille constitue une approximation plus qu’optimiste ne tenant aucun compte des compositions respectives des trafics de ces villes.

De même, affirmer que la modernisation des avions à l’horizon 2030 n’est pas prise en compte par la DGAC constitue au moins une erreur de lecture et au pire une manipulation grossière.

Comme indiqué par l’expert national, les bruits émis au décollage se réduiront probablement, au bénéfice des espaces situés sous les trajectoires correspondantes.

Par contre les bruits des avions à l’atterrissage, essentiellement aérodynamiques, devraient augmenter avec l’évolution du trafic, allongeant d’autant les zones de bruit du PEB dans l’axe de la piste, vers Saint-Aignan et le centre de Nantes.

Le rééquilibrage des atterrissages par le sud-ouest et par le nord-est (actuellement 60%/40%) sera comme l’indique la DGAC inéluctable avec l’évolution des trafics et la probable limitation des atterrissages dos au vent.

Mais on comprend bien que toutes ces logiques gênent l’atelier citoyen puisque cela augmente d’autant les survols des zones les plus peuplées du centre de l’agglomération !

Et que penser de la tentative d’expliquer que l’on pourrait améliorer les trajectoires :

. la descente en continu à 3,1% est déjà en service, contrairement au schéma présenté par l’atelier, et une augmentation de la pente augmenterait les bruits aérodynamiques par la nécessité d’une traînée supérieure,

. et la mise en place d’un ILS en approche 21 (au-dessus de Nantes), jugée inutile dans le rapport « Bruit » et indispensable dans le rapport « Trajectoire », est effectivement considérée par la DGAC comme devant s’imposer à terme, et poserait dès lors la question du survol de l’hyper centre de Nantes que la procédure dérogatoire actuelle s’efforce d’éviter.

La maîtrise des nuisances sonores constitue un enjeu essentiel pour les habitants

Les trafics actuels de Nantes Atlantique impactent plus de 45000 habitants (zone D) dont plus de 5000 (zone C – lden supérieur à 55).

Le maintien de Nantes Atlantique entraînerait le doublement de ce dernier chiffre, voire le triplement en cas de redressement des trajectoires au-dessus de l’hyper centre de Nantes.

Est-il besoin de rappeler que moins de 600 habitants seraient impactés à très long terme (9M de passagers) sur le site de Notre Dame des Landes !

Rejet des 17 recours déposés sur le volet environnemental du dossier de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique

L’ACSAN se réjouit de la décision prise aujourd’hui par le Tribunal Administratif, conduisant au rejet des 17 recours déposés sur le volet environnemental du dossier de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique ; ces jugements, qui portent clairement sur le fond du dossier, confirment la légalité et le bien-fondé de cette opération.

Cela devrait amener ceux qui doutaient encore à clarifier leur position.

Cette décision devrait mettre un terme aux innombrables recours mis en œuvre par les opposants, depuis la déclaration d’utilité publique de 2008, pour retarder le lancement des travaux de construction de l’Aéroport du Grand Ouest ; depuis plus de 7 ans, tous ces recours ont été rejetés.

Cette décision doit conduire l’Etat, maître d’ouvrage, soucieux du respect des procédures démocratiques, à commencer les travaux de l’Aéroport du Grand Ouest dans des délais raisonnables, puisque plus rien ne s’oppose désormais à cet engagement.

Cela va enfin permettre de donner la seule réponse cohérente, attendue par les habitants de l’agglomération nantaise qui subissent depuis trop longtemps les nuisances sonores et environnementales liées au survol en basse altitude de notre ville. Le maintien en activité de Nantes-Atlantique, que certains opposants osent encore fallacieusement présenter comme une alternative crédible, est inacceptable pour les 45.000 habitants de l’agglomération impactés par la zone D du Plan d’Exposition au Bruit (80.000 le seraient à plus long terme). Le récent crash d’un avion indonésien à Medan, nous rappelle les risques de décollage ou d’atterrissage au-dessus d’une agglomération. N’attendons pas un tel drame pour procéder à ce transfert. La mobilisation des habitants de l’agglomération pour la bonne fin de cette opération ne faiblira pas.

La mise en service de l’Aéroport du Grand Ouest à l’horizon 2020, pour y transférer l’activité aéronautique de Nantes-Atlantique, est une nécessité, pour à la fois donner à nos régions une structure garantissant sur le long terme leur accès à l’Europe, mais aussi pour favoriser leur développement économique et un développement urbain cohérent et respectueux de l’environnement de l’agglomération nantaise.

Le rapporteur public vient confirmer la cohérence avec la loi, sur le plan environnemental, du projet de transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique à Notre Dame des Landes

L’ACSAN note avec satisfaction la position du rapporteur public qui vient confirmer la cohérence avec la loi, sur le plan environnemental, du projet de transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique à Notre Dame des Landes. Ce n’est pas pour nous une surprise puisque les concepteurs de ce projet de transfert, que nous soutenons, ont été particulièrement attentifs à mettre en œuvre dans ce domaine des mesures compensatoires bien supérieures à celles qui ont pu exister auparavant.

Nous attendons avec confiance la décision du tribunal administratif qui permettra de lever les derniers recours et ainsi d’engager le début des travaux pour enfin libérer le ciel de l’agglomération nantaise des survols, sources de nuisances sonores et de risque pour la population.

Dominique Boschet

Président de l’ACSAN

Les habitants de l’agglomération nantaise dénoncent la désinformation organisée par les zadistes et les opposants au transfert

Aéroport de Nantes Atlantique : les habitants de l’agglomération nantaise dénoncent la désinformation organisée par les zadistes et les opposants au transfert.

Au moment où les « zadistes », qui occupent illégalement le site du projet d’aéroport, communiquent sur la possibilité d’en faire le lieu d’un développement solidaire « idyllique » s’exonérant de toutes les règles juridiques et économiques de notre pays et où les opposants au projet de transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique poursuivent leur opération de désinformation en cherchant à faire croire que l’activité aéroportuaire pourrait se poursuivre sur le site actuel avec une aérogare reconfigurée, l’ACSAN réaffirme avec force son soutien au transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique à Notre Dame des Landes..

Pour l’ACSAN, toute hypothèse de maintien en service de Nantes Atlantique, en contradiction avec la déclaration d’utilité publique de son transfert, ne saurait cacher un fait incontournable : la piste de Nantes Atlantique impose pour les avions le survol du lac de Grand Lieu et du cœur de l’agglomération nantaise.

Non, les habitants de Nantes, de Rezé, de Bouguenais et de Saint-Aignan de Grand Lieu ne peuvent accepter de subir un nombre croissant de passages d’avions au-dessus de leur tête.

Le trafic prévu en 2030 de 6 millions de passagers impliquerait près de 70.000 mouvements d’avions commerciaux, soit un survol à basse altitude de l’ordre de 100 avions en moyenne par jour.

Compte-tenu de cette évolution, ce serait l’arrêt du développement de communes ou secteurs comme St-Aignan de Grand Lieu, Bouguenais-les-Couëts, Trentemoult ou l’Ile de Nantes si l’activité était maintenue sur le site de Bouguenais.

Le transfert est la seule réponse cohérente, attendue par les habitants de l’agglomération nantaise qui subissent depuis trop longtemps les nuisances sonores liées au survol en basse altitude de notre ville et les risques de crash d’un avion de ligne, qui sont plus importants au décollage et à l’atterrissage.

La décision à venir du tribunal administratif sur le volet environnemental du projet devrait mettre un terme aux doutes que font planer les opposants sur la légalité de ce projet de transfert, et enfin permettre à l’Etat de lancer les travaux du transfert, en faisant appliquer les règles de l’Etat de droit.